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Les images-chocs d'un abattoir labellisé révélées par L214

Des milliers de veaux abattus chaque semaine dans des conditions dénoncées par L214 Ethique et Animaux, c'est ce que montrent ces nouvelles images dévoilées par l'association. Pourtant, ils sont vendus sous des labels rassurants... Attention, ces images peuvent choquer.
Publié le
20
/
02
/
2020

Abattoir bio, label rouge, halal et casher : nouvelles images-chocs de L214


À l’abattoir Sobeval, en Dordogne, des veaux sont abattus sans être étourdis, vidés de leur sang encore conscients et traînés au sol.


Cet abattoir est bio, label rouge, halal et casher. Pourtant, des veaux y sont abattus sans être étourdis, vidés de leur sang encore conscients et traînés au sol, révèle l’association L214 dans une nouvelle vidéo-choc.


Séparés de leur mère, engraissés dans des boxes minuscules 


Ces veaux ont été séparés de leur mère dès la naissance, certains engraissés dans des boxes minuscules sans accès extérieur avant d'être envoyés dans l’abattoir Sobeval, situé en Dordogne. Cette filiale du groupe VanDrie Group habilitée à pratiquer l'abattage classique et rituel fournit des grandes surfaces, des restaurants collectifs et des boucheries. Sur son site Internet, elle vante son savoir-faire.


Ici 3.400 veaux sont abattus chaque semaine, soit 90 par heure. L'association L214 dénonce des pratiques en violation avec les réglementations en vigueur. Le code rural oblige les abattoirs à maintenir l'animal immobilisé pendant la saignée, à effectuer la saignée avant qu’il ne reprenne  conscience et à les suspendre uniquement après l’étourdissement ou la mise à mort.


« *Quasiment tous les abattages sont réalisés en violation de la réglementation »


« Quasiment tous les abattages, qu'ils soient standards, halals ou cashers, sont réalisés en violation de la réglementation. Nous portons plainte contre l’abattoir et nous demandons sa fermeture administrative d’urgence », annonce L214 dans un communiqué. Afin de réduire la souffrance des animaux, l'association demande également au ministère de l’Agriculture de rendre l’étourdissement obligatoire.