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Les randonnées "zéro carbone", pour voyager sans impact sur la planète

"On est au Canada miniature." Il suffit de prendre les transports en commun pour accéder à ces paysages extraordinaires. Gardien de refuge, Guillaume propose des randonnées "zéro carbone" pour voyager autrement. Brut l'a suivi.
Publié le
04
/
07
/
2021

On est au Canada miniature


Guillaume, gardien de refuge, explique que "une randonnée zéro carbone ici en valait trois dans la vallée de la Clarée". Il souligne la proximité des grands espaces sauvages, qui sont accessibles depuis les grandes villes. Au Lac Vert, il décrit le cadre comme "absolument exceptionnel", presque comme un petit Canada. En France, le concept de randonnée zéro carbone est devenu crucial, car il s'agit de réduire l'impact environnemental lié aux déplacements pour accéder aux lieux de randonnée.

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Guillaume précise que "bien évidemment quand on marche alors on rejette du carbone en respirant, mais ce n'est pas celui-là qu'on parle". Il évoque l'importance de choisir des modes de transport durables, comme le train, pour accéder aux randonnées. "Carbone du Tour du Thabor ici nous arrivons en train depuis Paris, Milan, Turin, Lyon", dit-il. Il souligne que le tourisme est l'une des plus grandes sources de pollution, principalement à cause des modes de transport utilisés pour rejoindre les lieux de vacances.


Une démarche environnementale collective


Dans cette démarche, tous les acteurs s'engagent à réduire leur impact environnemental. Guillaume mentionne que "la plupart des refuges du Tour du Thabor sont équipés en énergie renouvelable", que ce soit par le photovoltaïque, l'éolien ou les centrales hydroélectriques. Son propre refuge utilise une petite prise d'eau du ruisseau, ce qui minimise l'impact sur l'environnement. "C'est vraiment peu d'impact sur l'environnement", ajoute-t-il. En matière de chauffage, il explique que son chalet est équipé de "2 poêles à bois à granulés".

On embarque dans un train de nuit

Contrairement à d'autres refuges qui utilisent des groupes électrogènes, ils ont la chance d'avoir accès à l'eau pour produire de l'énergie. "On consomme du gasoil ou de l'essence qu'il faut ici monter avec déjà des engins à moteur", dit-il, soulignant les défis liés à l'utilisation d'énergies fossiles. Guillaume évoque également les installations écologiques, comme les toilettes sèches et l'espace douche solaire, qui contribuent à réduire l'impact sur l'environnement. "On arrive ici à notre espace douche solaire", explique-t-il, décrivant un système simple mais efficace pour chauffer l'eau. Il insiste sur l'importance de la filière courte et biologique pour la nourriture servie aux randonneurs, ce qui est une conviction forte parmi les gardiens de refuge. "Aujourd'hui, une conviction de gardien de refuge est très importante dans le sens du respect de l'environnement", conclut-il.


Cet article a été adapté par intelligence artificielle à partir d'une vidéo réalisée par nos journalistes, tout en veillant à respecter fidèlement le contenu original. Si toutefois vous souhaitiez partager vos remarques, vous pouvez nous contacter à l'adresse suivante : [email protected].