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Les Super Sirènes, nageuses atteintes de trisomie 21 qui font la fierté du Mexique
Les Super Sirènes, nageuses atteintes de trisomie 21 qui font la fierté du Mexique
Elles s'appellent les Super Sirènes. Ces nageuses mexicaines porteuses de trisomie 21 remportent des médailles dans le monde entier grâce à la natation synchronisée.
Ce club de natation synchronisée entraîne des nageuses mexicaines atteintes de trisomie 21. « Les Super Sirènes étaient à l'origine un projet de thèse dont le but était d'associer un sport, aussi beau et complexe que la natation synchronisée aux bienfaits psychologiques qu'il peut apporter à un groupe de personnes » explique Paloma Torres, entraîneuse des Super Sirènes.
Après avoir effectué quelques recherches, Paloma Torres constate que les personnes atteintes de trisomie 21 « sont incroyablement créatives ». « Elles aiment la musique et sont très souples. Je me suis donc dit qu'on pouvait en tirer parti à travers ce sport et qu'on pouvait travailler sur les processus cognitifs » précise Paloma Torres, entraîneuse des Super Sirènes.
En 10 ans, elles ont remporté plus de 50 médailles dans le monde entier : à Taïwan, au Brésil, à Porto Rico, en Italie.
Les entraînements des Super Sirènes sont très semblables à ceux d'une équipe ordinaire. « Les filles s'exercent dans l'eau, font de la musculation, des exercices ciblés, ainsi que des chorégraphies. Ensuite, elles sortent de la piscine et travaillent au sol, pour gagner en force et en souplesse » explique Paloma Torres, entraîneuse des Super Sirènes.
Les entraînements ont lieu 3 à 4 fois par semaine, pendant 2 ou 3 heures, selon les événements prévus. Le sport les aide à améliorer leur orientation spatiale, leur posture, leur équilibre, leur coordination, développer leur force musculaire.
« Depuis que ma fille pratique la natation synchronisée avec les Super Sirènes, elle a beaucoup mûri. Sa coordination s'est améliorée. Cela l'aide sur le plan du langage et de l’indépendance » déclare Blanca Fontes, mère d'une nageuse.
Selon leur entraîneuse, ce n'est pas leur maladie qui fait toute la différence, mais leur dévouement. « L’intensité avec laquelle elles nagent (…) Elles ont envie de gagner, mais elles ne cherchent pas toujours la victoire ou la médaille. Ce qu'elles veulent avant tout et elles vous le diront, c'est nager à la perfection pour montrer à leur famille et à leurs amis à quel point elles sont capables de réaliser une belle chorégraphie » conclut Paloma Torres, entraîneuse des Super Sirènes.