Cette vidéo sera publiée prochainement
Contribuer au départ de vacances des voyageurs
8 h 30, la journée de Carla débute mais avant, elle doit se rendre sur l’aire d’autoroute où elle travaille, à l'aire de repos de Mâcon Saint Albain, en pleine autoroute du soleil. La plupart des employés arrive soit par l’autoroute ou la nationale mais pas elle puisqu’en habitant proche de l’aire, elle traverse un village juste à côté du sein puis emprunte un passage secret pour s’y rendre plus facilement.
Son job d'été : elle collecte les déchets avec un âne
De ses 16 à 18 ans, Carla travaille dans les champs l’été. “J'ai ramassé les légumes et les fruits. Et c'est vrai, quand j'ai eu 18 ans, il y a beaucoup plus de secteurs de travail qui s'offrent à nous, vu qu'on est majeur. Et donc, c'est vrai que le site Areas, il était juste à côté de chez moi, je me suis dit : ‘bon, pourquoi pas postuler ?’" Elle explique avoir eu besoin d’un job d’été pour, d’une part, prendre conscience de la valeur de l’argent, avoir une certaine indépendance financière mais aussi pour réaliser un projet. “J'ai toujours souhaité faire un projet d'année de césure pendant mes études, pour pouvoir soit faire un stage à l'étranger ou faire un échange universitaire. Et donc ce projet, je sais que je voulais le mener moi-même et pas forcément demander à mes proches, parce que c'était pas à mes proches de le financer. Donc voilà 3 ans que je travaille ici chaque été.”
Si au départ, elle avait quelques réticences à travailler sur une aire de repos, son appriorie disparaît rapidement puisqu'elle travaille sur un très grand site. “Au final, je ne me crois même pas sur une aire de repos, parce qu'on est sur un très, très grand site. Et donc ça fait un petit peu plus village vacances, parce qu'en plus, il y a deux entrées, il y a des animations chaque été, il y a des parcs pour les enfants. Donc c'est vrai, c'est un petit job d'été, de vacances, mais oui, j'y prends plaisir. Et moi, ça me fait plaisir de faire plaisir, du coup, aux voyageurs, parce que eux partent en vacances et donc, je me dis que je contribue un tout petit peu à leur départ en voyage. Donc, c'est trop, trop cool.”
Avec Mawena, monitrice au jardin des mers
