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Nouvelle-Zélande : un député maori sans cravate expulsé du Parlement
Un député Maori se fait expulser du parlement car il porte le collier traditionnel
Rawiri Waititi est député au parlement néo-zélandais et codirigeant du parti maori. Le 9 février 2021, il se fait expulser de la Chambre car il ne porte pas une cravate, officiellement obligatoire pour les députés selon un décret mais le hei-tiki, le collier traditionnel maori.
Rawiri Waititi expulsé de la Chambre des représentants
Rawiri Waititi et Debbie Ngarewa-Packer sont les co-dirigeants du parti Maori, qui plaide pour une plus grande représentation des Maoris, le peuple indigène de Nouvelle-Zélande.
Le 9 février, le président de la chambre des représentants de Nouvelle-Zélande, Trevor Mallard, demande au député Rawiri Waititi de quitter la pièce, refusant de le considérer député tant qu’il ne se conformera pas aux exigences vestimentaires du décret.
Pour protester contre le code vestimentaire, Debbie Ngawera-Packer a mis une cravate, même si, en tant que femme, elle n’est pas obligée de le faire.
Un habillement formel et respectueux des cultures, un débat
Le nouveau parlement néo-zélandais est le plus diversifié du pays. Même si certains ont demandé que les parlementaires puissent s'habiller selon leur propre interprétation de la tenue réglementaire, le président de la Chambre s'est rangé du côté de la majorité du Parlement, qui est favorable au maintien du code vestimentaire tel qu'il est.
Lors de l’interpellation du député Rawiri par Trevor Mallard, président de la chambre des représentants de Nouvelle-Zélande, voici ce qu’il répond, en faisant référence à un récent e-mail adressé à l’ensemble des députés : “Ce que je porte est une tenue de travail maori et une cravate maori. Votre e-mail parlait également d'une révision en 2017 du règlement intérieur, afin d'aider les députés à s'habiller de manière formelle en fonction des cultures auxquelles ils s'identifient. C'est donc pour cette raison que je suis ici avec ce règlement à ce moment précis, monsieur le président.”