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Pas une auto, pas un vélo : Michel présente son véloto

"La question de la mobilité peu énergivore, elle se pose plus en campagne qu'en ville." Alors Michel, 67 ans, a eu une idée. Il a pris le meilleur de l'auto et le meilleur du vélo pour les combiner. Ça donne un prototype hybride un peu fou mais qui tient la route : le véloto. On est allé le tester avec lui sur les routes de l'Aveyron.
Publié le
27
/
03
/
2024

La question de la mobilité peu énergivore, elle se pose plus en campagne qu'en ville


Michel, 67 ans , a conçu un prototype innovant qui combine les avantages de l'auto et du vélo : le véloto. Ce véhicule hybride, qu'il appelle affectueusement "la Bestiole", est une réponse à la question cruciale de la mobilité en milieu rural. Il explique : "C'est un prototype qui nous permet d'expérimenter une alternative à la voiture en milieu rural de campagne et on se régale de rouler avec ça. "En effet, alors qu'un Parisien a un impact environnemental relativement faible, un habitant de la campagne fait face à des défis uniques en matière de mobilité.

Une véhicule respectueux de l'environnement

Michel souligne que "la question de la mobilité peu énergivore, elle se pose plus en campagne qu'en ville". Le véloto, avec ses quatre roues et sa capacité à transporter deux adultes ou un adulte et deux enfants, se positionne entre une voiture sans permis et un vélo électrique. Michel précise que "ce véhicule pèse 130 kg à vide", ce qui le rend 10 à 15 fois moins énergivore qu'une voiture classique. Il ajoute que "les mobilités représentent 30% des gaz à effet de serre", ce qui rend urgent de trouver des solutions adaptées aux besoins des zones rurales. Dans cette optique, Michel et son équipe ont conçu un véhicule qui répond aux contraintes spécifiques des campagnes, notamment les distances et les dénivelés.


Les défis de la mobilité en milieu rural


Michel aborde également les raisons pour lesquelles de nombreuses personnes hésitent à utiliser le vélo. Il identifie quatre freins majeurs : la dangerosité, le manque de confort sur deux roues, les conditions climatiques, et la nécessité de transporter des enfants ou des personnes âgées. Il explique que "le fait de pouvoir se déplacer à 45 km à l'heure"avec le véloto répond à ces préoccupations, car cela permet de voyager rapidement et en toute sécurité. En termes de coût, Michel mentionne que "avec un euro d'électricité, on fait 200 kilomètres avec ça".

Il refuse d'avoir une voiture et pratique l'autopartage

Ce modèle économique est particulièrement attractif pour les habitants de l'Aveyron, où Michel et son association mettent à disposition une douzaine de véhicules comme la Bestiole. Il souligne l'importance de tester ces nouveaux modes de transport : "Le but, c'est que les gens s'approprient ces moyens-là et se rendent compte que c'est possible de se déplacer autrement en milieu rural. " Michel évoque également l'avenir du véloto et de son association, qui a été fondée il y a cinq ans. Il indique que "le constructeur est en train d'aller vers l'industrialisation"et qu'il reste des étapes importantes à franchir, notamment l'homologation. En partageant son expérience et en encourageant d'autres à essayer ces véhicules, Michel espère contribuer à une mobilité plus durable et adaptée aux réalités des zones rurales.


Cet article a été adapté par intelligence artificielle à partir d'une vidéo réalisée par nos journalistes, tout en veillant à respecter fidèlement le contenu original. Si toutefois vous souhaitiez partager vos remarques, vous pouvez nous contacter à l'adresse suivante : [email protected].