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Payer ses courses avec sa carte vitale ? Bordeaux teste un dispositif inédit

Et si on pouvait payer ses courses avec sa carte vitale ? C'est un petit peu le concept qui est testé en ce moment à Bordeaux. Une Sécurité sociale alimentaire pour que tout le monde puisse manger plus sain, plus équilibré et favoriser les commerçants de quartier et les producteurs locaux. 150 étudiants le testent en ce moment, voici comment ça marche.
Publié le
23
/
04
/
2024

Et si on pouvait payer ses courses avec sa carte vitale ?


Le concept de la sécurité sociale de l'alimentation est actuellement testé à Bordeaux, une première en France. Ce projet, qui a débuté en septembre, implique un panel de 150 étudiants. L'objectif principal est de permettre à chacun d'accéder à une alimentation plus saine et équilibrée tout en soutenant les commerçants de quartier et les producteurs locaux. Un étudiant participant à cette initiative explique : "Ça m'a permis surtout de diversifier, de prendre un peu plus de bio, je mange plus sain.

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"Il souligne également l'importance de consommer de la viande de qualité, provenant d'éleveurs responsables. La sécurité sociale de l'alimentation est portée par le CREPAC, une organisation citoyenne de Gironde, en collaboration avec la GEM, qui représente la monnaie locale. Le projet repose sur trois piliers : l'universalité, le conventionnement et la cotisation. L'universalité signifie que cette initiative concerne tout le monde, pas seulement les personnes en situation de précarité. Comme l'explique un participant, "le but, c'est que chacun cotise à hauteur de ses revenus et les bénéfices sont répartis à part d'égal entre tous. "Cela fonctionne de manière similaire à une mutuelle, où chaque participant contribue selon ses moyens.


Une Sécurité sociale alimentaire pour tous


L'un des objectifs clés de cette initiative est de garantir le droit à l'alimentation pour tous. Un étudiant témoigne : "Avant c'était impossible financièrement de consommer plus responsable. "Ce projet vise également à améliorer la santé de la population, car une bonne alimentation est synonyme de bonne santé. En outre, il met en avant le commerce de proximité et l'agriculture paysanne. La question de la juste rémunération des agriculteurs est également centrale dans ce projet. Les étudiants sont particulièrement touchés par la précarité alimentaire. Selon les statistiques, "36% des étudiants déclarent sauter des repas pour des raisons financières.

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"Ce programme a pour but de montrer qu'avec un soutien ciblé vers une alimentation de qualité, il est possible d'améliorer la situation alimentaire des étudiants. Un participant a partagé son expérience, indiquant qu'il a été sélectionné pour le programme après avoir rempli un questionnaire sur Instagram. "Je les remercie vraiment, "dit-il, soulignant l'importance de cette aide. En plus de l'aspect économique, la GEM permet aux participants d'acheter dans des magasins bio et responsables, favorisant ainsi une économie locale durable. Les épiceries partenaires sont incitées à changer leurs fournisseurs pour privilégier les producteurs locaux. Un étudiant mentionne : "Grâce à la monnaie locale, même quand on achète dans une épicerie, elle va être influencée à intégrer de plus en plus de producteurs locaux. "Ce projet, soutenu par des chercheurs, vise à évaluer l'impact de cette initiative sur les habitudes de consommation et le droit à l'alimentation, avec un rapport scientifique prévu pour l'automne 2024.


Cet article a été adapté par intelligence artificielle à partir d'une vidéo réalisée par nos journalistes, tout en veillant à respecter fidèlement le contenu original. Si toutefois vous souhaitiez partager vos remarques, vous pouvez nous contacter à l'adresse suivante : [email protected].