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Portrait de Laïka
Laïka, un chien errant devenu pionnier de l'espace
Laïka, née à Moscou en 1954, est devenue un symbole de la conquête spatiale. À l'époque, les États-Unis et l'URSS étaient en pleine course à l'espace. Laïka a été trouvée errante dans les rues de Moscou à l'âge de trois ans. Elle a attiré l'attention des scientifiques soviétiques qui l'ont sélectionnée parmi trois autres chiens pour sa robustesse. Leur projet ambitieux était de faire d'elle le premier être vivant à être mis en orbite autour de la Terre.
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Ce choix n'était pas anodin, car Laïka représentait une opportunité unique pour les scientifiques d'étudier les effets de l'espace sur un organisme vivant. Après des mois d'entraînement rigoureux, un des scientifiques a emmené Laïka chez lui pour passer ses derniers jours avant le décollage. Il était clair que sa survie après la mission n'était pas envisageable. Le 3 novembre 1957, Laïka a été lancée à bord de l'astronef. Ce moment historique a marqué le début d'une nouvelle ère dans l'exploration spatiale, mais il a également été teinté de tragédie.
Les conséquences de la mission de Laïka
La mission de Laïka a été un succès sur le plan technique, mais elle a également soulevé des questions éthiques importantes. Laïka est morte environ sept heures après le lancement, dans des circonstances qui sont restées floues pendant des décennies. Ce n'est qu'en 2002 que les détails de sa mort ont été révélés : un mélange de stress et une défaillance du système de refroidissement de la cabine ont conduit à sa fin tragique. Oleg Gazenko, un des scientifiques impliqués dans la mission, a exprimé des regrets en disant : "Plus le temps passe, plus je me sens désolé pour tout ça. Nous n'aurions pas dû le faire.
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Nous n'avons pas assez appris de cette mission pour justifier la mort de la chienne. " L'héritage de Laïka reste controversé. D'un côté, elle a ouvert la voie à la conquête spatiale par l'Homme, mais de l'autre, son sacrifice soulève des questions sur le traitement des animaux dans la recherche scientifique. Les mots d'Oleg Gazenko résonnent encore aujourd'hui, rappelant que le prix à payer pour ces avancées technologiques a été élevé. Laïka, bien qu'elle ait été un pionnier, est également devenue un symbole des souffrances infligées aux animaux dans le nom de la science.
Cet article a été adapté par intelligence artificielle à partir d'une vidéo réalisée par nos journalistes, tout en veillant à respecter fidèlement le contenu original. Si toutefois vous souhaitiez partager vos remarques, vous pouvez nous contacter à l'adresse suivante : [email protected].