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Pourquoi la Californie est si exposée aux incendies ?
Pourquoi la Californie est-elle régulièrement ravagée par les flammes ?
L’État le plus riche des États-Unis lutte régulièrement contre de puissants incendies. Dernièrement, deux nouveaux incendies se sont déclarés au sud de la Californie et près de 180 000 personnes étaient dans l’obligation d’évacuer le nord de San Francisco. Le 27 octobre 2019, la Californie a été placée en état d’urgence par le gouverneur. Mais pourquoi la Californie est-elle aussi sujette aux incendies ?
La végétation
La nature de la végétation est l’une des raisons qui favorisent les incendies en Californie. En effet, les vastes forêts de pins au nord et les étendues de broussaille au sud forment une couverture végétale facilement inflammable. De plus, en été, de fortes chaleurs dessèchent les plantes qui deviennent parfaitement combustibles pendant plusieurs mois. D’autre part, le nombre d’habitations construites à proximité d’espaces boisés augmente, ce qui accroît, une fois de plus, le risque d’inflammation.
Les vents violents
Les "Diabolo winds" autrement appelés "vents du diable, sont des vents chauds et très puissants. Venant du large et se propageant ensuite dans les montagnes du nord, ces "Diabolo winds" dépassent parfois les 100 km/h. D’après le département des forêts et de la protection incendie de Californie, ces vents augmentent l’apport en oxygène, ce qui engendre une accélération des incendies. Ainsi, l’air propage les flammes et les braises vers de nouvelles surfaces.
Le changement climatique
La moitié des plus grands feux de l’histoire de la Californie se sont déclarés à partir de 2010, et ce n’est pas dû au hasard. En effet, dans le sud de la Californie, la température a augmenté de 1,7 °C au cours du dernier siècle. Ce changement climatique a entraîné une fonte précoce des neiges, ainsi qu’une saison printanière plus sèche et plus longue. Les forêts sont donc devenues plus vulnérables aux incendies graves. D’après le California’s Fourth Climate Change Assessment, si les émissions de gaz à effet de serre continuent à ce rythme, d’ici 2100 la fréquence des feux des plus destructeurs pourrait augmenter de 50 %.