Cette vidéo sera publiée prochainement
Reconstruction du visage : 1 an après, Prisca et sa prothèse d'œil
Opérée d’un cancer de l’œil, elle vit avec une prothèse
Prisca a eu un cancer de l’œil. Pour la sauver, les médecins ont dû lui enlever une partie du visage. Et pour se reconstruire, elle a reçu une prothèse d’œil il y a un an.
« J’ai une différence, une grosse différence en plein visage. Je ne me faisais plus d’amis. Même sur mon téléphone, je ne parlais à presque personne. Mais maintenant, j’ai plus d’assurance. Je me suis laissée allée, je sors, je vis ma vie et la personne à qui ça ne plaît pas, ce n’est pas mon problème », assure Prisca.
La mannequin a eu un cancer de l’œil l’année dernière. Pour la sauver, les médecins ont dû lui enlever une partie du visage. Afin de se reconstruire, elle a reçu une prothèse d’œil.
Prisca a accepté son nouveau visage et reprend progressivement le mannequinat
Un an après, Prisca a accepté son nouveau visage et reprend progressivement le mannequinat. « Je ne vais pas enterrer mes rêves parce que j’ai une différence physique », déclare la jeune femme. Aujourd’hui, Prisca entend briller sur les podiums, quoi qu’il advienne. « Je veux apporter de la lumière dans la vie des gens comme moi, des gens qui ont une différence, partager ce bonheur d’accepter la personne qu’on est dorénavant. »
Depuis qu’elle a reçu sa prothèse, elle a participé à plusieurs défilés, notamment à la Africa Fashion Week d’Amsterdam. Mais Prisca reste consciente de son handicap, et reste incertaine sur son avenir. « La prothèse ne va jamais effacer la cicatrice. Quand j’aurai un âge très avancé, avec plein de rides, est-ce que j’aurai toujours la prothèse ? Est-ce que c’est possible de faire une prothèse pleine de rides ? »
Dans tous les cas, la mannequin sait qu’elle saura s’adapter, avec ou sans prothèse. « Mais la prothèse c’est quelque chose de très constructif pour des personnes comme nous. Moi, ça m’a construite, ça m’a donné la force dont j’avais besoin pour me relever. Grâce à cette prothèse, je me suis acceptée, naturellement, et avec la prothèse », conclut Prisca.