La Dépakine, nouveau scandale sanitaire ?

“Avec ce médicament, on a une chance sur deux d’avoir un enfant handicapé”

“J’en ai toujours pris pour calmer mon épilepsie”. Mère de famille épiléptique, Marine Martin a découvert que ses deux enfants auraient été affectés par sa prise du médicament lors des différentes grossesses. Depuis, elle se bat contre “le syndrome de la Dépakine” et alerte les femmes sur les troubles potentiels. “Comment ça se fait que mes médecins ne m’aient pas prévenu ? J’ai découvert que tous les antiépileptiques sont ce qu’on appelle “tératogènes”, dangereux pour le fœtus. Dépakine est probablement le pire antiepileptique mais bon ça reste à prouver puisqu’on ne connaît pas tous les autres antiépileptiques. J’ai demandé à l’Agence de Santé d’étudier ces autres médicaments pour qu’on puisse donner une bonne réponse aux femmes épileptiques.”
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Inspirée par Irène Frachon et son combat contre le Mediator, Marine Martin s’est lancée dans plusieurs procédures judiciaires contre les autorités. “Parmi les personnes en charge de la responsabilité, il y a d’abord le laboratoire qui commercialise les produits. Mais aussi les autorités sanitaires françaises, l’Agence de Santé, le Ministère de la Santé et l'ANSM. Pourquoi ont- ils tant tardé à mettre en conformité les notices avec l’état de la connaissance scientifique ? On ne comprend pas. Les médecins ont également accès à toute cette littérature scientifique. Donc ils auraient dû savoir, surtout les spécialistes, les neurologues et les psychiatres. Et puis surtout depuis 2006, il est marqué sur la notice pour les médecins que ça engendrait par exemple de l’autisme. Pourquoi ont-ils continué à prescrire massivement ce médicament ? Normalement depuis 2006, il n’y aurait pas dû avoir d’enfants qui naissent sous Dépakine”.
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