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Le vin est-il bon pour la santé ?
Le vin est-il bon pour la santé ?
Certaines études traitent le vin comme un alcool à part. Elles mettent en avant les effets positifs sur notre corps de certains composants. Mais elles n'étudient pas l'impact d'autres ingrédients, nocifs.
De nouvelles études mettent en avant des effets positifs du vin pour la santé. Cet alcool protégerait de la dégénérescence des neurones, des maladies cardiovasculaires, des bactéries buccales... Ces études, cependant, portent sur des composants précis du vin : des antioxydants appelés polyphénols.
Une étude canadienne, notamment, souligne l'intérêt d'un polyphénol contenu dans le vin : le resvératrol. Les chercheurs ont montré que le resvératrol joue un rôle protecteur pour les muscles et le cœur chez le rat. Problème : pour reproduire cet effet chez l'Homme, il faudrait boire environ 330 L de vin. Mais le vin ne contient pas uniquement des antioxydants...
Le problème, c'est l'éthanol
Le vin, comme n'importe quel alcool, contient de l'éthanol. C'est cette molécule qui a des effets néfastes. L'éthanol est notamment néfaste pour le foie. Sur cet organe, l'éthanol du vin a le même effet que celui du whisky ou de la vodka. L'éthanol a également un effet négatif sur le cerveau, dont il ralentit l'activité. Ces effets toxiques apparaissent dès le premier verre, comme l'a démontré une étude menée pendant 26 ans sur plus de 28 millions de personnes.
Le risque lié à la consommation d'alcool est proportionnel à la quantité ingérée. Les experts recommandent de consommer moins d'alcool pour limiter son impact sur la santé, en particulier le risque de développer des cancers, d'avoir des accidents vasculaires cérébraux et de l'hypertension artérielle. Dans le monde, 246 millions d'hectolitres de vin ont été consommés en 2018. C'est presque 33 milliards de bouteilles de vin. L'alcool tue, et il n'existe pas d'effet protecteur du vin, quelle que soit la quantité consommée.