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Peut-on vraiment détecter les mensonges ?
3 techniques de détection de mensonges
Polygraphe, IRM, caméra… Peut-on vraiment détecter les mensonges ? Voici 3 techniques utilisées aujourd’hui pour tenter de déterminer si une personne dit la vérité.
3 techniques de détection de mensonges sont aujourd’hui utilisées. Cependant, elles ont chacune leur limite :
Le polygraphe
Le polygraphe mesure l’activité cardiaque, la respiration et la transpiration. Lorsqu’une personne ment, son corps le trahit. Il suffit d’analyser les données enregistrées pour débusquer un mensonge. Utilisé lors d’interrogatoires, seulement une vingtaine de pays font confiance au polygraphe. Le point faible de cette technique : c’est d’abord le stress ressenti qui est mesuré. Une personne peut donc tromper le détecteur en contrôlant ses émotions et son niveau de stress.
L’IRM
L’IRM consiste à observer l’activité du cerveau par imagerie cérébrale. Par exemple, à la vue d’un objet volé, le cerveau du voleur s’active de façon inconsciente.
Les forces de l’ordre n’utilisent pas les tests d’imagerie de la même manière que les tests polygraphiques mais l’IRM est envisagée comme moyen de détecter si une personne dissimule des informations. Une étude récente montre qu’il est possible de masquer sa culpabilité en utilisant des techniques mentales.
La caméra
Grâce à la caméra, il est possible d’analyser avec précision l’activité des muscles du visage. Lorsque quelqu’un joue une émotion, certains muscles s’activent ou non, ce qui permettrait de détecter un mensonge. Ces micro-expressions faciales sont invisibles à l’œil nu mais détectable à l’aide de caméras spécifiques.
L’Union européenne a testé ce dispositif pendant 3 ans. La police aux frontières utilisait notamment des caméras auprès des migrants en Grèce, en Hongrie, en Lituanie …
La caméra a ses limites car elle permet de détecter si une personne dissimule quelque chose, sans pour autant savoir de quoi il s’agit.