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Vous connaissez le point commun entre la dynamite et le prix Nobel ?
La vie d'Alfred Nobel
Alfred Nobel naît en 1833 à Stockholm, en Suède, dans une riche famille d'ingénieurs. À l'âge de 9 ans, sa famille déménage à Saint-Pétersbourg, en Russie, où son père développe des engins explosifs, notamment des mines marines pour l'armée du Tsar. À 18 ans, Alfred Nobel se trouve à un carrefour entre sa passion pour la littérature et une carrière d'ingénieur. Il décide de partir aux États-Unis pour étudier la chimie tout en continuant d'écrire de la poésie.
L'histoire du doigt d'honneur
De retour en Europe, il se consacre aux recherches sur les explosifs, un domaine en pleine expansion avec l'industrialisation. À cette époque, le seul explosif connu était la poudre noire, un mélange de charbon, de salpêtre et de soufre. Cependant, en 1847, Ascanio Sobrero met au point la nitroglycérine en Italie. Bien que plus puissante, la nitroglycérine est également très instable, ce qui pose un problème de sécurité. C'est là qu'Alfred Nobel entre en scène pour rendre cet explosif plus sûr à utiliser.
La découverte de la dynamite
En 1864, un accident tragique survient lors d'une expérience, tuant cinq personnes, dont Émile, le frère cadet d'Alfred. Cet événement le pousse à trouver une solution pour stabiliser la nitroglycérine. En observant que la terre de Diatomée, une roche sédimentaire, permet de rendre la nitroglycérine plus stable, il crée un mélange qu'il nomme dynamite. Cette invention révolutionne l'industrie, car la dynamite est rapidement adoptée pour la construction de tunnels ferroviaires et dans les exploitations minières en plein essor à la fin du XIXe siècle.
Une vie : Robert Oppenheimer, le "père de la bombe atomique"
Le 12 avril 1888, alors qu'il se promène à Paris, Nobel découvre un journal qui annonce sa mort, le confondant avec son frère Ludwig. Cet incident le pousse à réfléchir à son héritage. Alfred Nobel, engagé pour la paix, est proche de la baronne Bertha von Süttner, une pacifiste autrichienne qui recevra le prix Nobel de la paix en 1905. À sa mort en 1896, son testament révèle qu'il a laissé une fortune de 33 millions de couronnes suédoises, dont une grande partie est destinée à récompenser les contributions exceptionnelles en physique, chimie, médecine, littérature, ainsi que les efforts en faveur de la paix. Ainsi, le nom de Nobel est associé non seulement à la dynamite, mais également à un prix célébrant les sciences et la paix.
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