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Si le monde entier devenait vegan…
La grande explication : Quelles seraient les conséquences d'un monde vegan ?
Lucas, dans son exploration des implications d'un monde entièrement vegan, commence par poser une question fondamentale : "Qu'est-ce que ça changerait concrètement si tout le monde était végane ?" Il souligne que cela impliquerait un refus non seulement de la chair animale, mais aussi de tous les produits dérivés des animaux, tels que les œufs, le lait, le fromage et le yaourt. Selon les chiffres de la FAO, l'élevage mondial comprend près d'un milliard de cochons, 1,7 milliard de vaches et buffles, 2,4 milliards de chèvres et moutons, et 25,9 milliards de poules et poulets. Dans un monde vegan, ces animaux ne seraient plus élevés ni abattus, mais la question se pose : que deviendraient-ils ?
Et s'il n'y avait plus de pétrole ?
Lucas mentionne que "pour certaines espèces, peut-être, ça serait possible" de les relâcher dans la nature, mais pour la majorité, cela pourrait créer des déséquilibres dans les écosystèmes. Il évoque également la possibilité de programmes pour garder ces animaux dans de bonnes conditions, car sans élevage intensif, leur population diminuerait considérablement. Actuellement, la biomasse totale des mammifères est composée de 34% d'humains, 62% d'animaux d'élevage et seulement 4% d'animaux sauvages. Lucas souligne que "cela réduirait la biomasse totale des mammifères" et pose la question de l'impact sur les animaux chassés ou pêchés. Il note que certaines espèces menacées pourraient voir leur population augmenter, comme cela a été observé dans une réserve en Nouvelle-Calédonie où la pêche a été interdite, entraînant une augmentation de 67% des espèces de poissons consommables en quatre ans.
Les transformations nécessaires pour l'agriculture et l'environnement
Pour aborder les conséquences d'un monde vegan sur l'agriculture, Lucas a interrogé deux scientifiques, Marco Springman et Philippe Lescoate. Marco Springman, qui a étudié les régimes alimentaires avec moins de viande, explique que "le système alimentaire va devoir changer énormément". Il évoque trois possibilités : le remplacement par des matières premières végétales peu transformées, l'ultra-transformation pour imiter les protéines animales, et la viande de synthèse. Philippe Lescoate ajoute que "un monde vegan comporterait de nombreuses limites", soulignant la nécessité d'une réflexion approfondie sur les modèles agricoles. Lucas souligne que "nous aurions besoin de plus de fruits et de légumes, plus de noix et de graines". Actuellement, un tiers des terres agricoles sert à nourrir les humains, tandis que plus des deux tiers sont des pâturages.
S'il n'y avait que 100 animaux sur Terre
Dans un scénario vegan, les terres libérées par l'élevage pourraient -elles suffire à nourrir la population mondiale ? Lucas mentionne que certaines études indiquent qu'un modèle d'agriculture végétale pourrait produire 23% de nourriture en plus, mais pourrait ne pas répondre à tous les besoins nutritionnels. Il conclut que "un monde 100% vegan impliquerait donc de profondes transformations des modèles agricoles", avec des enjeux techniques, économiques et nutritionnels qui varieraient selon les régions. Lucas met également en lumière les impacts environnementaux potentiels, notant que "l'agriculture représente entre un quart et un tiers des émissions de gaz à effet de serre". Il cite une étude qui montre que le passage à une agriculture vegan pourrait entraîner une baisse des émissions de gaz à effet de serre de 28%, mais souligne que cela nécessiterait des transformations significatives.
Cet article a été adapté par intelligence artificielle à partir d'une vidéo réalisée par nos journalistes, tout en veillant à respecter fidèlement le contenu original. Si toutefois vous souhaitiez partager vos remarques, vous pouvez nous contacter à l'adresse suivante : [email protected].