À l'entrainement avec le surfeur Kauli Vaast

"On perd beaucoup plus qu'on ne gagne, surtout en surf." Qualifié, le surfeur Kauli Vaast rejoint les autres français pour les 8e de finale. Pour ces JO, il surfe la vague de Teahupoo, chez lui à Tahiti. Une vague mythique, technique et dangereuse. Alors, comment on s'entraine pour affronter ce monstre d'eau ? On est allé le suivre à l'entraînement. #Paris2024
Publié le
29/7/2024
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La préparation physique et mentale, clés de la réussite


Kauli Vaast, surfeur, explique : "Un surfeur de haut niveau, il s'entraîne souvent, il s'entraîne aussi mentalement, et il passe beaucoup de temps dans l'eau." Les entraînements ne se limitent pas à l'eau, ils sont complets. "C'est ça qui est top : de pouvoir s'entraîner physiquement, mentalement, en visio", ajoute-t-il. Il travaille notamment sur "la visualisation, la respiration, la rapidité, les réflexes du cerveau" avec une préparatrice mentale américaine. Pour Kauli Vaast, "c'est hyper important et primordial pour un athlète d'avoir une préparation mentale, un suivi, parce qu'on passe par beaucoup de stress."

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Surmonter les défaites et garder la motivation


"On perd beaucoup plus qu'on ne gagne, surtout en surf", reconnaît le surfeur. C'est pourquoi "il faut être assez fort mentalement pour, justement, après une défaite, revenir plus fort et pouvoir garder cette rage." Il explique gérer le stress en trouvant "le juste milieu entre la compétition et le moment où je rentre à la maison" pour se ressourcer. Les échecs font partie du processus : "Je suis fatigué, je n'ai pas réussi à prendre de bonnes vagues. En plus, là, il fait hyper froid, j'ai mal au crâne."

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Les spécificités de l'entraînement pour Teahupoo


S'entraîner pour la mythique vague de Teahupoo à Tahiti demande des préparatifs particuliers selon Kauli Vaast : "C'est un spot qui est pas facile à surfer pour l'ensemble des surfeurs parce qu'il est technique et puis c'est une vague qui demande beaucoup d'entraînement."

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Les conditions peuvent changer radicalement chaque jour. L'équipement est également crucial avec des planches spécifiques : "La magic board, c'est vraiment celle où tu vas monter dessus, tu sais exactement ce qu'elle va faire." Le surfeur insiste aussi sur l'importance de la prévention des blessures à Teahupoo : "C'est le moment où, par exemple, moi, j'aime bien surfer les grosses vagues où tu sais que tu peux... voilà, tu peux vraiment te blesser gravement, tu peux même mourir des fois."

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