Le tricot, la méthode du plongeur Tom Daley pour se détendre

"J'avais besoin de trouver quelque chose pour me détendre, me reposer et récupérer." De la musique ? Un livre ? Une série ? Non. Pour souffler entre les épreuves, le plongeur britannique Tom Daley fait… du tricot. Une façon pour lui de "se détacher du monde extérieur" pendant ces Jeux #Paris2024 mais aussi plus largement de prendre soin de sa santé mentale. Il nous raconte.
Publié le
4/8/2024
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Une activité méditative pour se vider l'esprit 


Tom Daley, vice-champion olympique de plongeon synchronisé, explique: "Pour moi, le tricot et le crochet sont des activités de méditation. C'est ma façon de me détacher du monde extérieur et de faire le vide dans mon esprit." Il ajoute: "Se préparer à concourir aux Jeux olympiques est une expérience très stressante, il est donc très important de pouvoir se détacher de tout cela."

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Son entraîneur lui a conseillé de trouver une activité pour se détendre, car Tom Daley est quelqu'un de très actif. "Mon entraîneur m'a dit que je ne restais jamais en place, que j'étais toujours en mouvement et que je faisais toujours quelque chose, alors j'avais besoin de trouver quelque chose pour me détendre, me reposer et récupérer", mentionne le plongeur.

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Une passion née pendant le confinement 


C'est une connaissance travaillant dans le cinéma qui a initié Tom Daley au tricot. "Elle m'a dit que beaucoup de gens sur les plateaux de tournage tricotaient des carrés pour passer le temps. J'ai donc acheté des aiguilles et du fil, je suis allé sur YouTube et j'ai appris à tricoter, puis je suis devenu complètement obsédé par cette activité", raconte-t-il.

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Le confinement lié à la pandémie de Covid-19 est arrivé au bon moment pour lui permettre de se perfectionner. "C'était juste avant que le confinement n'ait lieu. C'était donc le moment idéal pour apprendre une nouvelle compétence", dit Tom Daley.


Un moyen de déconnecter avant la compétition 


Le tricot permet à Tom Daley de créer une bulle avant d'entrer en compétition. "Le fait de pouvoir... Je pense que le truc, c'est que le tricot m'empêche de trop penser. Cela m'empêche de penser à la compétition à chaque seconde de la journée", explique-t-il.

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C'est aussi une activité qu'il attend avec impatience après l'entraînement. "J'ai vraiment hâte de rentrer à la maison comme s'il y avait toujours quelque chose à faire une fois que les enfants sont couchés, que j'ai hâte de faire aussi. Faire un pull pour mon fils, il n'y a rien de meilleur que de faire quelque chose pour un être cher", dit le plongeur britannique.


Le tricot l'aide également à être présent avec sa famille après les séances. "Bizarrement, mes enfants m'empêchent de penser à la plongée. Parce que quand je rentre à la maison après un entraînement de plongée, je dois m'occuper d'eux et m'assurer que je suis vraiment présent. Je pense donc que c'est ce qui me permet de me détacher de la plongée."

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