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Il fabrique des planches de surf recyclables

Après une formation pour devenir shaper en 2018, Pape Diouf a ouvert son propre atelier "Sunugal Surfboard repair” où il fabrique des planches recyclables et propose des cours de surf. Brut l’a rencontré.
Publié le
07
/
07
/
2023

“Ce qu’ils faisaient, c’était juste incroyable”

Son plus grand rêve, c’est d’être un des meilleurs shapers d’Afrique voire du monde. Voici Pape Diouf, surfeur et fondateur de Sunugal Surfboard Repair. Passionné de surf depuis son plus jeune âge, Pape Diouf pratique ce sport depuis 2013. En 2018, il suit une formation et ouvre son propre atelier, Sunugal Surfboard Repair. Il fabrique des planches entièrement recyclables et propose des cours de surf. 

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Originaire de Yoff, proche de la mer, dans la région de Dakar, c'est en regardant les surfeurs pratiquer leur sport qu’il se prend de passion pour cette discipline. “On voyait les gens, les surfeurs qui venaient, les touristes, les locaux, c'est ce qui nous a donné envie de faire comme eux aussi, parce que ce qu'ils faisaient, c’était juste incroyable.

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“On pense dans le futur à améliorer, à former des jeunes aussi”

Après sa formation en 2018, il débute la réparation de planches mais rencontre un problème de place pour exercer. “Malika Surf Camp m'a donné un espace chez eux où je réparais un peu les planches. Aujourd'hui, j'ai ma propre place et c'est un peu plus grand. Entre la fabrication de planches et le camp de surf, je pense que c’est les planches qui me permettent d’être un peu stable. Tu vois, aujourd'hui, on a la chance de travailler avec les planches des pros. Ça, c'est la planche du champion du Sénégal.”, explique-t-il. 

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Lors des réparations ou de fabrications de ses planches entièrement recyclables, Pape Diouf ne laisse rien au hasard. “Pour le design, aussi, on met un peu de tissu wax pour donner une identité. Cette planche-là, je travaillais dessus donc le shape [forme] est déjà bien, je suis satisfait. Je dois passer à l'étape de mettre la fibre de verre. Bah sans la fibre de verre, c'est rien, tu vois, c'est de la mousse, c'est soft.” Aujourd’hui, des professionnels de la glisse confient leur planche entre les mains de Pape Diouf. “Les trois ou quatre premiers du surf sénégalais viennent me voir.” Aujourd’hui, il dit penser au futur et a enseigné son savoir aux futures générations. “Ça, ça compte beaucoup pour moi parce qu'être le seul à faire une chose dans un pays, ce n'est pas top. Il faut essayer de créer d'autres Pape, comme ça, dans le futur, on sait que le surf sénégalais sera connu partout dans le monde.

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