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Des chercheurs ont évalué les bienfaits du yoga

Il réduit le stress, renforce le système immunitaire, améliore la vie sexuelle… Les vertus du yoga sont nombreuses et connues. Ce qu'on sait moins, c’est qu’elles sont prouvées scientifiquement.
Publié le
23
/
12
/
2018

Les effets du yoga sur votre cerveau et votre corps


Des chercheurs ont avancé qu’une pratique régulière du yoga améliorait les fonctions cognitives, l'attention et la mémoire.


« L’impact du yoga sur moi a été énorme. C'est pourquoi, après mes études supérieures, j'ai décidé de changer mes recherches pour les mener exclusivement sur ce qui arrive au cerveau quand on fait du yoga » explique Sara Lazar, chercheuse associée au département de psychiatrie du Massachusetts General Hospital.


Une réduction du stress, de l'anxiété et de la dépression


C'est prouvé scientifiquement : le yoga influence le cerveau, le corps et les gènes. Pour preuve : des chercheurs du Massachusetts General Hospital, dans une étude menée par Sara Lazar, ont évalué les bienfaits du yoga lors d'un test intellectuel. Bilan : contrairement au sport classique, une séance de yoga de 20 minutes améliore les fonctions cognitives, l'attention et la mémoire.


Une autre étude menée par des chercheurs de la faculté de médecine de Boston a démontré que l'enchaînement de postures permet de réduire le stress, l'anxiété et la dépression en modulant la quantité d'un neurotransmetteur : le GABA.


Une augmentation du désir, de l'excitation et du nombre d’orgasmes


Si les effets bénéfiques sur la souplesse, les maux de dos et l'équilibre sont évidents, d'autres sont plus étonnants. En réduisant l'indice de masse corporelle, la pression artérielle ou le cholestérol, le yoga réduit le risque de développer une maladie cardiovasculaire. Encore plus inattendu, il améliore la vie sexuelle en augmentant le désir, l'excitation et le nombre d’orgasmes.


En outre, le yoga renforce les os et réduit le taux de sucre dans le sang des diabétiques. Il induit également des changements à l'intérieur même des cellules : l'activité des gènes de ceux qui pratiquent depuis plusieurs années est modifiée, d’où un renforcement du système immunitaire à long terme.