Dans la tête d'Ugo Humbert

Gérer ses émotions, la clé de la réussite

Ugo Humbert, le tennisman français, explique : "Je suis quelqu'un d'hypersensible. Je détestais ce côté de moi. On me disait 'tu es émotif'." Il ajoute : "Quand j'étais sur le terrain, dès que j'avais des émotions, ça me faisait paniquer parce que je ne savais pas du tout les gérer." Cependant, il a appris à embrasser cette facette de sa personnalité, mentionnant : "En fait, c'est ma plus grande force."

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Le joueur de tennis a travaillé avec une psychologue pour mieux comprendre et canaliser ses émotions. "On s'est dit : 'Écoute, je suis comme ça'", explique-t-il. Ce cheminement l'a aidé à transformer ce qui était perçu comme une faiblesse en un atout sur le court.

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Surmonter les défis mentaux dès le plus jeune âge

Dès son enfance, Ugo Humbert a dû faire face à des défis mentaux : "Quand j'étais jeune aussi, on m'a beaucoup dit que j'étais très émotif, je n'étais pas fort." Sa mère ajoute que dans les moments importants, il ratait souvent son coup droit à cause du stress.

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Malgré ces obstacles, le joueur, actuellement n°1 français, a persévéré grâce à un entraînement acharné. "La base, le prérequis, c'est que, déjà, il faut que tu t'entraînes dur", souligne-t-il. Cette détermination lui a permis de surmonter ses "barrières psychologiques" et de progresser.

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La musique, une source d'évasion et de concentration

Pour Ugo Humbert, la musique a joué un rôle crucial dans sa carrière, l'aidant à traverser des périodes difficiles. "La musique, c'est quelque chose qui m'apporte beaucoup depuis que je suis très jeune, ça me permet de me concentrer, de me préparer, de me détendre", explique-t-il.

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Lorsqu'il était blessé pendant un an et demi dans sa jeunesse, il écoutait constamment de la musique. "J'avais toujours mon clavier avec moi. Je jouais tous les jours et ça me permettait aussi de m'évader", dit-il. La musique l'aide également à se mettre dans un "mode transe" avant les matchs importants.

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Le joueur décrit ce sentiment comme "incroyable", lui donnant "l'impression que tu as une maîtrise de toi, de ton corps, de ce qui se passe, de l'environnement". Dans ces moments, il se sent "quasiment invincible", comme lors de son match contre Zverev à Bercy où il était "même en transe".