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Un contexte sanitaire préoccupant
Le Sri Lanka est le seul pays au monde à avoir tenté d'interdire complètement le glyphosate, bien avant de nombreux pays occidentaux qui ont pourtant été à l'origine de son utilisation. Cette décision a été prise en 2015, en réponse à une crise sanitaire majeure. En effet, le pays a connu une épidémie de maladies rénales qui a causé environ 25 000 décès, une situation que beaucoup attribuent à l'utilisation du glyphosate. Comme l'explique un agriculteur local, "il y a eu des pulvérisations de glyphosate dans les rizières et les gens buvaient l'eau de ces rizières.
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Ça pouvait être dangereux. " Cette situation alarmante a poussé les autorités à agir pour protéger la santé publique. Cependant, malgré l'interdiction, certains producteurs ont trouvé des moyens de contourner cette mesure. Des agriculteurs dans les plantations de thé, par exemple, ont exprimé leur frustration face à l'interdiction, demandant "s'il vous plaît redonnez-nous cette autorisation". Ils soutiennent que l'utilisation du glyphosate est essentielle pour maintenir la productivité de leurs cultures. Il a été rapporté que certains continuent à pulvériser illégalement du glyphosate, l'achetant sur le marché noir, ce qui complique encore la situation.
Les dérogations et leurs implications
Malgré l'interdiction générale du glyphosate, des dérogations ont été mises en place pour certaines cultures, notamment le thé et le caoutchouc. Ces exceptions soulèvent des questions sur l'efficacité de l'interdiction initiale. Un agriculteur a mentionné que "l'interdiction du glyphosate dans ce pays a un permis dans les rizières", ce qui signifie que, bien que le glyphosate soit interdit, il existe des situations où son utilisation est encore autorisée.
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Cela crée une ambiguïté qui peut nuire aux efforts de santé publique. Il est crucial de noter que l'absence de glyphosate dans les rizières est considérée comme un progrès important pour la santé des populations, surtout à la lumière de l'épidémie de problèmes rénaux. Comme l'affirme un observateur, "c'est capital que cette interdiction soit maintenue". Cependant, les dérogations pour certaines cultures montrent que la lutte contre l'utilisation du glyphosate est loin d'être terminée, et que des efforts continus sont nécessaires pour garantir la santé des agriculteurs et des consommateurs au Sri Lanka.
Cet article a été adapté par intelligence artificielle à partir d'une vidéo réalisée par nos journalistes, tout en veillant à respecter fidèlement le contenu original. Si toutefois vous souhaitiez partager vos remarques, vous pouvez nous contacter à l'adresse suivante : [email protected].
