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#TBT : 1966 : quand les chercheurs imaginaient l'avenir de l'élevage intensif

À part les poulets goût framboise, on n'était pas très loin… #tbt
Publié le
20
/
06
/
2019

L'avenir de l'élevage intensif


Dans une interview, Monsieur Perron, chercheur à la station de recherche de Jouy-en-Josas, évoque les avancées de l'élevage industriel. Il explique que les poules ont été sélectionnées pour pondre jusqu'à 260 œufs par an, mais il promet encore plus pour les années à venir. Il souligne que la clé réside dans l'environnement artificiel : "Si l'on place la poule dans des climats artificiels qui lui permettent de recevoir en 24 heures deux fois de la lumière et de l'obscurité, c'est-à-dire deux jours raccourcis, on peut effectivement déclencher chez cette poule la ponte de neuf œufs supplémentaires dans cette période de 24 heures." Cependant, il met en garde sur les défis actuels, notamment la nécessité d'assurer que les œufs aient une coquille solide.

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Monsieur Perron mentionne également que la pollution de l'air devient une préoccupation dans l'élevage industriel, ce qui pourrait influencer les méthodes de production. Il envisage un futur où les poules seront élevées en masse dans de grandes usines, avec des opérations d'élevage entièrement mécanisées. "Depuis l'entrée de la poule dans le poulailler jusqu'à la sortie sur les plateaux, les opérations d'élevage seront probablement mécanisées."


Les innovations en matière de goût


Monsieur Perron aborde également la question du goût des poulets de demain. Actuellement, il est possible de réduire le temps nécessaire pour élever un poulet à quelques semaines, et il prédit que dans 20 ans, il sera possible d'atteindre un poids commercial de 3 livres en seulement trois semaines.

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Il déclare : "Les techniciens ont l'habitude de dire que le progrès réalisé dans le domaine de la sélection de l'alimentation et des méthodes d'élevage contribuera à raccourcir l'âge du poulet." Concernant le goût, il évoque des recherches en cours qui pourraient permettre de modifier chimiquement les saveurs des poulets. Il affirme : "Nous pourrons introduire dans l'alimentation du poulet des produits particuliers qui lui donneront, à la demande de la clientèle, le goût de noisette ou de framboise." Cette perspective soulève des questions sur l'avenir de l'élevage et les attentes des consommateurs face à des produits de plus en plus personnalisés.


Cet article a été adapté par intelligence artificielle à partir d'une vidéo réalisée par nos journalistes, tout en veillant à respecter fidèlement le contenu original. Si toutefois vous souhaitiez partager vos remarques, vous pouvez nous contacter à l'adresse suivante: [email protected].