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Un éleveur de volailles en guerre contre le modèle intensif
Un poulet, il vit sur une surface d'une feuille A4. Il faut arrêter ça.
Francis, un éleveur de volailles, a pris une position ferme contre l'élevage intensif. Il explique : "Dans mon bâtiment, j'élevais 52 000 poulets, mais je suis vite parti depuis trois ans et demi car j'ai refusé de faire de l'élevage intensif. " Pour lui, la condition de vie des poulets est inacceptable. Il souligne que "un poulet, il vit sur une surface d'une feuille d'une surface à Cap comme ça", ce qui signifie qu'il doit se coucher et manger sur une très petite surface. Francis est l'un des rares agriculteurs à parler publiquement du fonctionnement du système agroalimentaire.
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Il a refusé d'augmenter le nombre de volailles par mètre carré, comme l'exigent sa coopérative agricole et les industriels qui le fournissent. Cette décision a des conséquences lourdes pour lui. Il se retrouve dans l'incapacité de travailler, car "les coopératives et les opérateurs ont tout le pouvoir". Il décrit un système où "c'est un monopole bien structuré", ce qui rend difficile pour les éleveurs de s'exprimer. Francis mentionne que "s'il y a un éleveur ou un groupe d'éleveurs qui se manifestent, automatiquement, ils vont s'organiser pour dire demain, on vous mettra plus de volaille au mètre carré." Cette pression du système agroalimentaire le pousse à défendre un modèle d'élevage raisonné, loin de l'élevage intensif.
Les défis de l'élevage raisonné
Francis met en lumière les défis auxquels sont confrontés les éleveurs qui souhaitent changer de mode de production. Il explique que "80 % de la volaille française est produite de manière intensive", rendant la transition vers un élevage plus respectueux de l'environnement très complexe. Les investissements nécessaires pour adapter les bâtiments sont énormes, et beaucoup d'éleveurs sont déjà très endettés. Il précise : "On me dit de casser le bâtiment et de le transformer en ventilation artificielle, ça me fait un million 5 d'euros pour produire plus de volaille au mètre carré." Cette situation met en évidence les difficultés financières auxquelles font face les éleveurs. Francis souligne que "pour arriver à rentabiliser, il faut mettre le maximum de volaille au mètre carré pour obtenir un maximum de rendement de viande.
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" Cependant, il déplore que "l'éleveur ne vit pas où il travaille, il est déficitaire." Il se sent comme un "esclave" du système, condamné à travailler sans pouvoir changer sa situation. Pour mieux comprendre cette réalité, Francis a contacté la coopérative agricole Terrena. Il mentionne que "Monsieur Guilloteau est en contrat, il y a trois ans et demi, aujourd'hui Monsieur Guilloteau est au chômage technique de trois ans et demi." Cette situation soulève des questions sur les opportunités pour les éleveurs qui souhaitent produire moins de volaille dans des conditions plus écologiques. Francis conclut en soulignant que "la difficulté rencontrée, c'est que les uns et les autres n'avaient pas de marché pour ces cahiers des charges. "
Cet article a été adapté par intelligence artificielle à partir d'une vidéo réalisée par nos journalistes, tout en veillant à respecter fidèlement le contenu original. Si toutefois vous souhaitiez partager vos remarques, vous pouvez nous contacter à l'adresse suivante : [email protected].