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Un jeu pour s'amuser et prendre soin de la planète
Un jeu pour réaliser des actions écologiques
Des défis écologiques, des battles et une ambiance compétitive, voilà ce que propose ce jeu. Les participants sont encouragés à réaliser des challenges, comme une semaine sans viande ou la mise en place d’un système de tri chez soi. Brut a pu rencontrer les fondateurs.
Des défis écolos
À propos de la responsabilisation écologique, le cofondateur du jeu Clément Debosque explique : “On s’est rendu compte que c’était assez compliqué de convaincre son entourage avec des arguments”.
C’est face à ce problème qu’est apparu le concept du jeu Ma Petite Planète : une compétition de plus de 60 défis écolos. N'importe qui peut défier son entourage en créant une ligue. Pour jouer, il faut attendre le lancement d'une édition, qui a lieu tous les 4 mois.
Une fois inscrit, on choisit son équipe, puis on a trois semaines pour réaliser le plus d’actions à impact positif sur la planète, tout en évitant les malus.
Les défis consistent à se rendre au travail en vélo, réduire sa consommation de viande, construire des abris pour les oiseaux...
“On pense que la transition écologique va commencer à l’échelle de l’individu”
Le fondateur souhaite que le jeu puisse être utilisé par plusieurs publics : “Les entreprises peuvent également lancer des challenges, et MPP a lancé une version spéciale pour les établissements scolaires pour que chaque prof et enseignant puisse jouer avec leurs élèves.”
L’idée est née en août 2019. Depuis, plus de 75 000 défis ont été relevés par les joueurs.
Aujourd’hui, en moyenne, l’empreinte carbone annuelle d’un Français s'élève à 11 tonnes de CO2. Pour limiter le réchauffement climatique à + 2°C en 2100 et pour respecter l'accord de Paris, cette empreinte devrait être réduite à 2 tonnes par an.
“On pense que la transition écologique va commencer à l’échelle de l’individu. C’est une condition nécessaire mais ça ne sera pas suffisant. Mais à notre sens c’est un super levier derrière pour aller embarquer les entreprises, les mairies, les gouvernements et les états pour être ambitieux et pour répondre aux objectifs et à l’urgence climatiques”, explique Clément Debosque.