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Un peuple autochtone menacé par une mine de nickel
Nous, direct, on a pensé à Avatar…
L'exploitation minière en Indonésie, en particulier celle de la plus grande mine de nickel au monde, soulève des préoccupations majeures concernant les droits des peuples autochtones et la préservation de l'environnement. Comme l'explique un représentant de l'ONG Canopée, "Nous, tout de suite, on a pensé à Avatar, un peuple autochtone qui veut en harmonie avec cet environnement, qui l'a préservé pendant des centaines d'années, voire des millénaires. "Ce peuple, connu sous le nom d'Angana Maniabas, a choisi l'isolement et dépend entièrement de la forêt pour sa survie.
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Cependant, cette forêt est menacée par l'avidité des entreprises qui exploitent le nickel, un minerai essentiel à la transition écologique. La mine, qui se situe sur l'île reculée d'Almaera, a déjà déforesté 2000 hectares de forêt, et cette destruction continue. "Il y a déjà 2000 hectares de forêts qui ont été déforestées, et ça va continuer,"souligne le représentant. La situation est d'autant plus alarmante que ce peuple non contacté n'a pas développé d'immunité face à des maladies bénignes, ce qui rend leur survie encore plus précaire. Les études menées en 2010 n'avaient pas signalé la présence de peuples non contactés dans la zone d'exploitation, ce qui soulève des questions sur la reconnaissance et la protection de leurs droits.
Les conséquences de l'exploitation minière
L'exploitation du nickel a des conséquences écologiques et sociales profondes. Selon les experts, "l'exploitation minière, c'est la quatrième cause de déforestation au monde. "Les impacts ne se limitent pas à la zone de la mine, mais s'étendent à toutes les infrastructures créées pour soutenir cette activité. "C'est en fait toutes les infrastructures qui vont être créées pour cette mine, toutes les personnes qui vont arriver,"explique un intervenant.
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Cela entraîne une déforestation qui pourrait se multiplier dans les décennies à venir, alors que la demande pour les minerais nécessaires à la transition énergétique augmente. De plus, l'entreprise Eramet, qui exploite cette mine, est partiellement détenue par l'État français, ce qui soulève des préoccupations éthiques quant au financement de projets nuisibles. "C'est notre argent qui finance tout ça,"déclare un représentant de Canopée. L'absence de garde-fous pour garantir que cet argent ne finance pas des projets responsables de déforestation et de violations des droits humains est alarmante. Les promesses de replantation des forêts après l'exploitation sont également remises en question, car "scientifiquement, les gens qui travaillent sur les forêts expliquent qu'on est dans l'incapacité totale de recréer à l'identique des forêts primaires." Ainsi, la clé pour une transition énergétique véritablement durable réside dans la sobriété et la limitation de l'exploitation minière, tout en respectant les droits des peuples autochtones et en préservant les écosystèmes vitaux pour notre planète.
Cet article a été adapté par intelligence artificielle à partir d'une vidéo réalisée par nos journalistes, tout en veillant à respecter fidèlement le contenu original. Si toutefois vous souhaitiez partager vos remarques, vous pouvez nous contacter à l'adresse suivante : [email protected].