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Une baisse inédite de la production de viande mondiale
La production de viande a diminué dans le monde
Ces deux dernières années, la production de viande a diminué de façon inédite. Cette baisse est due à l’épidémie de la peste porcine en 2019, puis à la pandémie de Covid-19 en 2020.
Ce n’était pas arrivé depuis 60 ans. La production mondiale de viande est en diminution sur deux années consécutives. Elle devrait donc passer de 341 millions de tonnes en 2018 à 333 millions en 2020. Cette chute inédite a démarré en 2019, après une épidémie de peste porcine africaine. Elle a tué des millions de porcs en Asie et en Europe.
Bonne nouvelle pour la planète
C’est la seconde fois qu’une diminution se produit depuis 1961. Pour la première fois, cette tendance pourrait se maintenir. La cause principale de ce nouveau déclin : la pandémie de Covid-19.
La perturbation économique et logistique, la chute de la demande des restaurants et des cantines et la multiplication des foyers de contamination dans les abattoirs ont engendré une forte baisse de la production de viande.
En 2020, la production devrait diminuer de 1,7 % par rapport à 2019
En 2020, la production devrait diminuer de 1,7 % par rapport à 2019. Aux États-Unis, où la consommation de viande par habitant est l’une des plus élevées au monde, elle pourrait diminuer jusqu’en 2025 en raison de l’épidémie. Et c’est peut-être une bonne nouvelle pour la planète ! En effet, l’élevage est responsable d’au moins 14,5 % des émissions globales de gaz à effet de serre.
Sur le long terme, on remarque une baisse de la part du bœuf dans la production totale de viande. Elle est de 39 % en 1961 contre 20 % en 2018. La production de bœuf est en moyenne 10 fois plus émettrice de gaz à effet de serre que celle de porc ou de poulet.
Cependant, il sera difficile de maintenir cette tendance dans les années à venir. En revanche, l’augmentation de la population mondiale devrait, elle, faire accroître la consommation de viande. En Afrique, elle pourrait notamment connaître un bond de 200 % d’ici à 2050.