Cette vidéo sera publiée prochainement

Une marocaine de 14 ans décédée suite à un avortement clandestin

Au Maroc, une adolescente décède des suites d’un avortement clandestin. Elle avait 14 ans. Brut vous explique.
Publié le
16
/
09
/
2022

Quatre suspects arrêtés


Au Maroc, une fille de 14 ans est décédée à la suite d'un avortement clandestin. “L'avortement s’est déroulé au domicile d'un jeune homme qui exploitait sexuellement la victime”, selon une coalition d’associations féministes de marocaines “Printemps de la dignité”.
L'Argentine légalise l'avortement, une décision historique en Amérique latine


À la suite du drame, la Gendarmerie royale a interpellé la mère de la victime, une infirmière, et le propriétaire de la maison où l'avortement clandestin a eu lieu. Un quatrième suspect a été ensuite arrêté car soupçonné d'avoir “apporté assistance durant l’avortement” de la jeune fille. L'enquête du parquet se poursuit.
Audrey Diwan raconte l'histoire d'un avortement clandestin


“Cette tragédie et la conséquence d'un cumul de violence institutionnalisée subies par les femmes” a déclaré à l'AFP la militante féministe Betty Lachgar. Au Maroc, les avortements restent passibles de 6 mois à 5 ans de prison. Le code pénal condamne aussi bien les femmes qui avortent, de 6 mois à 2 ans de prison, que les personnes qui pratiquent l'acte, d’un an à 5 ans de prison.
Au Texas, les cliniques pro-avortement menacées de fermeture