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Une nouvelle forme de colonisation menace l'océan
Une nouvelle forme de colonisation menace l'océan
Olivier Dubuquoy, de l'ONG ZEA, souligne que les États ont désormais la capacité d'accaparer des portions de mer, ce qui équivaut à une forme de colonisation de l'océan. Il explique que "il suffit qu'il est une portion de mer donc des côtes et à partir de ce moment-là, il peut revendiquer jusqu'à 200 milles marins". Cette revendication permet aux États de s'approprier non seulement les eaux, mais également toutes les ressources qui s'y trouvent, tant dans la colonne d'eau que dans les fonds marins.
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Dubuquoy met en lumière que "toutes les ressources minières sont la propriété des États qui ont revendiqué" ces zones maritimes. Une fois ces portions de mer récupérées, les États peuvent délivrer des permis d'exploitation à des compagnies minières, y compris des entreprises pétrolières et gazières. Selon Dubuquoy, "cette ruée vers ses énergies fossiles s'intensifie aujourd'hui", ce qui représente une nouvelle forme de colonisation des espaces et des ressources maritimes. Il affirme que cela "est en train de bouleverser tout l'échiquier d'un point de vue géopolitique mondiale", faisant de l'océan un enjeu central pour le 21e siècle.
Les enjeux écologiques et énergétiques de l'océan
Dubuquoy insiste sur le fait que l'océan est "le principal régulateur du climat" et qu'il est menacé par les activités des pétroliers et des gaziers. Il souligne l'importance de protéger l'océan, car "si on veut protéger la vie sur cette planète, il faut réussir à protéger l'océan qui lui-même nous protège". Il évoque également un chiffre crucial : "il faut laisser 80 % des énergies fossiles dans le sol si on veut pas accentuer cette bombe à retardement qu'est le réchauffement climatique".
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Il souligne que la meilleure façon d'agir contre cette menace est de bloquer les projets pétroliers en mer. Dubuquoy déclare que "si 80 % des énergies fossiles doivent rester dans le sol, il suffit tout simplement de ne pas les exploiter". Il met en avant l'importance de la transition énergétique, affirmant que "sinon on court à la catastrophe". Cette période charnière nécessite une prise de conscience collective pour préserver l'océan et, par conséquent, notre climat.
Cet article a été adapté par intelligence artificielle à partir d'une vidéo réalisée par nos journalistes, tout en veillant à respecter fidèlement le contenu original. Si toutefois vous souhaitiez partager vos remarques, vous pouvez nous contacter à l'adresse suivante : [email protected].