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Vacances des ministres : 3 polémiques à ne pas reproduire

3 polémiques à ne pas reproduire pendant les vacances des ministres…
Publié le
27
/
07
/
2019

Les vacances des ministres, ça se passe comment ?


Les ministres ont aussi des vacances, mais ils doivent respecter plusieurs règles afin d’éviter les polémiques. Retour sur 3 polémiques qui ont marqué les vacances de certains ministres.


Les ministres ne doivent pas partir à plus de trois heures de Paris. Par ailleurs, « il est demandé aux ministres d’être en permanence joignables dès lors qu’ils prennent quelques jours de congés » a précisé Sibeth Ndiaye, porte-parole du gouvernement, le 17 juillet 2019. Si les vacances des ministres sont encadrées, c’est pour éviter les polémiques. Retour sur 3 polémiques qui ont marqué les vacances de certains ministres.


1. Jean-François Mattéi et la canicule. En août 2003, la canicule fait des milliers de morts en France. Jean-François Mattéi, alors ministre de la Santé, est en vacances et tarde à réagir. Il finit par s’exprimer, en polo, depuis sa maison de vacances dans le Var.


2. Nicolas Sarkozy et le yacht de Vincent Bolloré. En mai 2007, Nicolas Sarkozy vient d’être élu Président. Il part en vacances à Malte et séjourne sur un yacht appartenant à Vincent Bolloré : le Paloma, un palace flottant de 60 mètres de long qui se loue jusqu’à 200 000 € la semaine. Pour le trajet de retour de Nicolas Sarkozy, un jet privé Falcon avait également été mis à sa disposition par Vincent Bolloré.


3. Michèle Alliot-Marie et la Tunisie. Pendant les fêtes de fin d'année, en 2010, Michèle Alliot-Marie, alors ministre des Affaires étrangères, part en vacances en Tunisie. Là-bas, elle utilise un jet privé, appartenant à un homme d’affaires lié à la famille Ben-Ali.


Ce jet, Michèle Alliot-Marie ne l’a pas seulement pris pour faire le trajet Tunis-Tabarka à leur arrivée en vacances. Le 29 décembre, ils embarquent à nouveau pour une excursion dans la journée vers le Sud tunisien. « Moi, ce que j'ai vu, c'est que je n'utilisais pas quelque chose qui coûte ni au budget tunisien ni au budget français. Ça n'était pas de l'argent public » avait déclaré Michèle Alliot-Marie, ministre des Affaires étrangères, face à la polémique.


Près de 2 mois après ses vacances en Tunisie, Michèle Alliot-Marie démissionne. La ministre des Affaires étrangères reconnaissait alors : « Oui, c'est une erreur. Je m'en rends compte maintenant. C'est vrai que de temps en temps, il faut se poser pour regarder ce qu'il se passe. »