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Name dropping avec Franglish
Quel est le dernier album de Franglish ?
Le rappeur, chanteur et danseur Franglish présente Mood 3, huit mois après la sortie de la sortie de son dernier album Glish en octobre 2022. Pour Brut, il se prête au jeu du name dropping.
Tiakola : “C’est mérité, avec le succès qu’il a maintenant”
Il ouvre le bal avec le rappeur Tiakola et ancien membre du groupe 4Keus qu’il rencontre entre 2017 et 2018. “Pour l'anecdote, le jour où je découvre le morceau O’Kartier c’est la hess, je suis dans la voiture. Je suis avec Dadju, à ce moment-là. Et quand on s’attrape pour faire le morceau en 2020, Biberon, directement, il joue le jeu. Il était déjà très fort. Il avait pas vraiment besoin de conseil, mais il était un peu dans la retenue, parce que, de base, c'était quelqu’un de timide, Tiako. Même, je pense qu’on voit qu’il y a encore des restes de sa timidité, mais l’assurance, ça a pris le dessus. Donc, maintenant, il est à l’aise. Et puis, c’est normal, c’est mérité, avec le succès qu’il a, maintenant”.
Un jour avec le rappeur Médine
Gradur : “On a rigolé, ça s’est amusé”
Lors de sa rencontre avec Tiakola, il fait la connaissance la même année du rappeur Gradur. “On se connaît un peu. On devait faire un morceau, à la base, dans le premier album, mais on n'avait pas trouvé le bon truc. J’avais envoyé un son, mais il avait pas aimé. Mais de là, on continue à se parler de temps en temps. Et puis, là, quand il y a eu la mixtape Game Over d’Ibra50k, Ibra a eu l’idée de nous coller ensemble pour faire le morceau Trucs de choses. On a rigolé, ça s’est amusé. C’est pour ça que le morceau, ça a été Trucs de choses, parce que “trucs de choses”, c’était un truc qu’il avait l’habitude de dire sur ses réseaux, surtout sur Snapchat. Et comme on était dans la rigolade, je me suis amusé à dire : ‘On fait les trucs de choses dans le refrain.’ Tout le monde a trouvé ça lourd”.
Dadju : “C’est mon frère”
Parmi ses connaissances dans le milieu de la musique, on retrouve aussi Dadju, qu’il considère comme un ami. “On s’est connus hors musique et, petit à petit, on a commencé à beaucoup traîner ensemble. Je lui faisais écouter des sons, il me faisait écouter des sons, traîner ensemble. Le jour où j’ai eu ma fille, quand j’ai reçu l’annonce du message que la mère de ma fille était enceinte, j’étais avec lui dans la voiture. Et lui, pareil, quand il a reçu la nouvelle”.
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Ninho : “Le feat, c’est l’accident”
Dans son précédent album “Glish”, il partage une chanson avec Ninho, “Sécu”, qu’il explique avoir été enregistré d’une manière étonnante, alors qu’il travaillait sur son morceau “Toxic” : “J’étais en train de travailler en studio. J’arrivais vers la fin de ma séance et, d’un coup, Ninho rentre. Il s’était trompé de porte. (...) Et quand on est tombé face à face, on a dit : ‘Oh, mais tu fais quoi ici ?’ Et après, il m’a dit : ‘Mais sinon, là, tu es en train de faire quoi ? Tu fais l’album, là ? C’est quoi, c’est des sons ? Il y a qui dedans ?’ Donc, je lui fais écouter deux, trois trucs, et il me dit : ‘Franchement, c’est lourd. Tu as pas un son où je pose tout de suite, là ?’”. Après 30 minutes d’attente pour la venue du beatmaker, il travaille ensemble sur un morceau qu’ils finalisent en deux heures. “Ninho, ça été fort, ce qu’il a fait. Ça a vraiment été un moment humain parce qu’il était vraiment, vraiment pas obligé de faire ce morceau-là. Je pense pas qu’il a besoin de faire un feat avec Franglish, ça change rien à sa vie.”
Baby Glish : sa fille
Parmi ses feats, on retrouve Baby Glish, qui n’est autre que sa fille: “C’est facile de faire un morceau avec elle. Je l’ai ramenée au studio, je crois qu’elle avait 3 ans. Elle était encore dans sa timidité, à ce moment-là, quand on a fait le morceau Petit Diamant. Parce que, moi, ma fille, je lui fait écouter mes sons. Si elle se lève pour danser, ça veut dire que c’est bon signe, le son est bon. Si elle est juste assise, elle bouge la tête, ça veut dire peut mieux faire. Et là, à ce moment-là, je crois, quand je fais Petit diamant, elle est debout, elle danse, elle fait la belle, elle tient sa jupe, elle fait la princesse. Donc, je lui dis : ‘Je vais finir le son, tu vas venir au studio avec moi et tu vas parler au début et à la fin du son.” Elle a fait ça rapidement. Carrément, elle s’est prise au jeu, elle a fait plus que prévu. Et après, je me suis dit : ‘Là, faut que je fasse le clip.’ Et là, je veux vraiment le clip avec ma fille, et on va trouver une manière de cacher son visage parce que moi, je ne montre pas le visage de ma fille. Et franchement, ça a été un de mes tournages préférés”, confie le rappeur.