Le nord de la France, la Belgique et même l’Ecosse, nouvelles régions viticoles actives
L’INRAE, Bordeaux Sciences Agro, le CNRS, l’université de Bordeaux et l’université de Bourgogne ont réalisé une étude conjointe sur l’évolution des régions viticoles dans le monde du fait du changement climatique.
5 choses étonnantes à savoir sur le vin
Le vin étant particulièrement sensible aux changements de température, et notamment aux sécheresses extrêmes, les chercheurs remarquent depuis plusieurs années un impact des changements climatiques sur le rendement et la composition des raisins.
.avif)
Disparition possible de la viticulture en Méditerranée d’ici la fin du siècle
D’après l’étude, “environ 90% des régions viticoles côtières et de basse altitude du sud de l’Europe (sud de la France, Espagne, Italie, Grèce), de l’ouest de l’Australie (Perth Hills) et de la Californie (Napa Valley) risquent de perdre leur aptitude à produire du vin (...) d’ici la fin du siècle si le réchauffement dépasse +2°C”.
Le vin georgien inspire les vignerons du monde entier
A l’inverse, avec l’augmentation des températures, d’autres régions pourraient se muer en régions viticoles centrales. C’est notamment le cas du nord de la France, de l'État de Washington ou de l’Oregon aux Etats-Unis, de la Colombie-Britannique (Canada) ou encore de la Tasmanie en Australie.
9 questions très simples sur le rosé
De nouvelles régions viticoles pourraient aussi se développer au Danemark, en Belgique, en Pologne et aux Pays-Bas.
Le vin est-il bon pour la santé ?
En se basant sur plus de 250 publications produites depuis 20 ans, les chercheurs ont pu établir une cartographie mondiale de l’évolution des régions viticoles, afin d’analyser et d’anticiper les risques et les potentiels de chacune.