Il n’est pas encore installé au bureau ovale qu’il proclame déjà quelques-unes des mesures qu’il appliquera. Après avoir déclaré qu’il voulait que le pays devienne le 51e État américain et menacé de reprendre le contrôle du canal de Panama, Donald Trump, qui sera officiellement investi le 20 janvier prochain, s’en est une nouvelle fois pris à la communauté LGBTQIA+ du pays. Sa dernière sortie médiatique polémique vise directement la communauté transgenre. Il a déclaré vouloir “stopper le délire transgenre” dès son premier jour à la Maison Blanche.
La détresse de personnes LGBT+ après l'élection de Donald Trump
Combattre “l’idéologie wokiste”
Alors qu’il s’exprimait devant une foule de jeunes conservateurs à Phoenix, dans l’Arizona, le président élu Donald Trump a annoncé que “la politique officielle des États-Unis sera qu’il n’y a que deux genres, homme et femme”.
Au cours de la campagne présidentielle, Donald Trump n’a cessé de dénoncer “le wokisme”, qu’il considère être avec ses alliés républicains le poison de l’Amérique. Il s’agit d’une idéologie progressiste qui vise à prendre conscience des discriminations et injustices auxquelles font face les minorités.
Ainsi, il a assuré : “Je signerai des décrets pour mettre fin aux mutilations sexuelles des enfants.” En reprenant son expression phare, il s’agit d’une “fake news” ou plutôt de désinformation. Le 45e président des Etats-Unis fait une allusion directe aux médicaments pris par les mineurs afin de bloquer la puberté. Il ne s’agit pas à proprement parler d’un changement de sexe.
Enfin, il a conclu son invective en affirmant qu’il exclura “les transgenres de l'armée, des écoles primaires et des lycées.”
Donald Trump désigné personnalité de l'année 2024 par le magazine Time