Ils ont ensuite mis le feu à la prison. La majorité de leurs victimes sont mortes dans l’incendie, selon les Nations unies. Seulement une dizaine de femmes auraient survécu aux flammes.
Goma enterre ses victimes
Le viol comme arme de guerre
Au total, plus de 4 000 détenus se sont échappés alors que les rebelles du M23 se battaient avec les forces congolaises pour le contrôle de la ville d'environ 2 millions d'habitants.
La prise de la majeure partie de Goma, capitale de la province du Nord-Kivu, par le M23 marque une escalade des violences dans une région déjà meurtrie par des décennies de conflits impliquant de multiples groupes armés.
Depuis le début de l'offensive, le HCDH a recensé des exécutions sommaires, deux bombardements de camps de déplacés, des viols collectifs et d'autres violences sexuelles.
Le bureau des droits de l'homme a aussi déclaré vérifier “des informations selon lesquelles 52 femmes ont été violées par des soldats congolais au Sud-Kivu, incluant des allégations de viols collectifs".
Goma : les combats sont toujours en cours