Le réassureur public estime que ce coût des événements couvre "environ 16.000 sinistres particuliers et professionnels assurés".
"Au moins 50 % du montant de ce coût estimé seront pris en charge directement par CCR dans le régime du Cat Nat français", explique la Caisse centrale de réassurance dans un communiqué.
Après le passage du cyclone Garance, La Réunion prend la mesure des dégâts
Un coût qui pourra être réévalué
Le coût "pourra être réévalué progressivement en fonction de l’actualisation des données", souligne cependant la CCR, qui précise avoir fait cette estimation en prenant en compte "les données dont (ils) disposent à ce jour".
Le ministre des Outre-mer Manuel Valls a annoncé mardi lors des questions au gouvernement que la procédure de reconnaissance de l'état de catastrophe naturelle était lancé et devait "aboutir en urgence dès cette semaine".
Le cyclone Garance a traversé la Réunion entre le 27 et le 28 février dernier. "Au cours de la nuit, sa trajectoire s'est légèrement décalée vers l'est, ce qui a permis d'éviter les rafales les plus violentes sur la zone la plus peuplée de l'île, à savoir la côte ouest", indique la CCR.
Ce qui n'a pas empêché de "lourds dégâts" causés par "les vents violents et les forts cumuls de précipitations dans un temps court", qui ont entraîné "des phénomènes de ruissellement intenses et des débordements de ravines", note le réassureur public dans son communiqué.
Le bilan du cyclone est de cinq mort sur l'île de près de 900.000 habitants, également marquée par des dégâts considérables pour l'agriculture vivrière.
"Tout est perdu!" : la Réunion toujours sous le choc après le cyclone Garance