"Nous avons déjà pris contact avec la Commission nationale informatique et liberté (Cnil) pour pouvoir doter nos arbitres de caméras", a expliqué Philippe Diallo. "Quelques expériences ont déjà été faites dans des districts et les résultats sont plutôt positifs".
"La saison prochaine, je voudrais étendre l'expérience à 20 ou 25 districts pour qu'on teste ces caméras sur tout le territoire, à la fois comme un instrument de dissuasion mais aussi comme un instrument de preuve : on a bien vu, lors des incidents entre Dammarie-les-Lys et Meaux le week-end dernier, que les images permettent une identification des fauteurs de troubles" a-t-il ajouté.
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Distinguer les violences dans le foot
Dimanche, un jeune homme a été grièvement blessé à l'arme blanche en Seine-et-Marne dans l'attaque de l'équipe des moins de 20 ans de Meaux à la mi-temps d'un match les opposant à Dammarie-les-Lys.
La rencontre se déroulait dans le calme à Dammarie-les-Lys lorsqu'un groupe de jeunes de la ville est entré dans l'enceinte, armé, pour s'en prendre aux joueurs de Meaux.
"Il faut distinguer la violence du football et celle importée" dans le foot, a jugé le président de la "3F". "Mais je ne fais aucun déni et la Fédération se saisit à bras le corps de ce sujet : il y a un problème de comportement, d'agressions verbale ou physique, d'incivilités dans le football amateur", a-t-il ajouté.
"A notre travail de prévention et d'éducation, nous voulons ajouter des formations en terme de gestion de conflit pour nos arbitres et nos éducateurs confrontés à ces agressions autour des mains courantes" a encore souligné Philippe Diallo.