La plateforme a supprimé mardi le compte de l'utilisateur, à la suite d'un signalement, et le contenu est désormais inaccessible, a indiqué le réseau social, interrogé par l'AFP.
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Une victime de violence sexuelle
Le compte en question avait publié un starter pack de Gisèle Pelicot, un dessin généré par IA représentant une personne sous forme de figurine avec plusieurs objets qui lui sont associés.
L'image, partagée par plusieurs médias avant sa suppression, représentait Gisèle Pelicot habillée d'un pyjama, et plusieurs éléments renvoyant aux viols dont elle a été victime : un lit, un médicament et un appareil photo.
D'après le quotidien Le Parisien, la publication en question renvoyait vers un site de libertinage.
Gisèle Pelicot, dont l'ex-mari a été condamné en décembre à 20 ans de réclusion criminelle pour viols aggravés, après l'avoir droguée et livrée à des inconnus pendant une dizaine d'années, est devenue une icône féministe et un symbole des victimes de viols.
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Une tendance décriée
La tendance des starter packs s'est emparée des réseaux sociaux depuis le mois d'avril, et les images qui partagent une esthétique similaire se sont multipliées en ligne. A visée ludique, ces starter packs sont souvent créés par des utilisateurs qui se représentent eux-mêmes ou représentent des célébrités.
L'astronaute français Thomas Pesquet a partagé sur X un starter pack à son effigie, le représentant dans une combinaison spatiale, assorti d'un message d'avertissement face à cette tendance énergivore.
"C’est bluffant et un peu grisant, il faut bien l’avouer. Mais derrière la magie, il y a une réalité qu’on oublie souvent de regarder : le coût environnemental de ces technologies", a-t-il écrit.
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