Tout a commencé par un vol dans une voiture à Toulouse. Le 3 février 2025, un agent municipal toulousain constate que son véhicule a été forcé pendant qu’il travaillait. Son sac à dos, qui était à l’intérieur, a disparu, avec sa carte bleue.
Le lendemain, bien qu’il ait fait opposition auprès de sa banque, le Toulousain s’aperçoit que 52,50 € ont été dépensés avec sa carte dans un bureau de tabac situé à quelques centaines de mètres de là où il était garé.
Le quadragénaire se rend sur place et le buraliste lui explique alors que deux hommes, avec “une apparence de sans domicile fixe”, ont acheté des jeux à gratter pour 50 euros.
Selon Le Parisien, le buraliste “a trouvé leur comportement suspect car ils ont essayé de payer avec une première carte, qui a fonctionné, puis ont voulu faire un second achat, mais le paiement sans contact a échoué. Et la personne n’a pas été en mesure de taper le code”.
Les deux acheteurs ont néanmoins déjà plusieurs jeux à gratter. Parmi eux, un Cash, gagnant, qui leur fait remporter 500 000 euros.
Le buraliste leur dit alors que pour retirer cette somme, il faudra se rendre à la Française des Jeux. Et les deux hommes quittent les lieux.
Mais alors, à qui l’argent appartient ? Aux voleurs qui l’ont acheté ? Au quadragénaire qui a payé, malgré lui, le Cash ? À aucun d’entre eux ?
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Ticket gelé
Plus de deux semaines après les faits, la somme n’aurait pas encore été récupérée d’après le propriétaire de la carte interrogé par La Dépêche du Midi : "Ils ne sont pas venus retirer le gain. Pour le moment, le ticket est gelé par la Française des Jeux".
Les voleurs s'inquiètent probablement des conséquences judiciaires s’ils réclamaient leur gain à la FDJ. Le Toulousain a en effet déposé plainte après le vol selon La Dépêche, et une enquête a été ouverte par la police.
C’est pourquoi, dans les médias, le quadragénaire invite les voleurs à contacter son avocat pour partager les 500 000 euros. Dans La Dépêche, il propose aux détenteurs du ticket : "Pourquoi ne pas trouver un arrangement à l’amiable ? Pourquoi ne pas partager ? Je pourrais retirer ma plainte…"
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Partage des gains ?
Dans Le Parisien, l’agent déclare :“Quoi que puissent en dire les autorités, et même si ces deux hommes ne pourront sans doute pas retirer l’argent, ce ticket appartient bien à quelqu’un. Sans moi, ils n’auraient pas gagné, mais sans eux, je n’aurais pas acheté ce ticket. Je veux leur proposer de partager les gains !”
Selon l’agent toulousain interrogé par Le Parisien, “les policiers ont dit que la somme serait saisie”, mais on ne connaît pas encore l’issue de cette histoire.
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