Les sans domicile fixe recrutés seront divisés en deux groupes.
Le premier aura les aides habituelles : hébergement d’urgence, repas gratuits, etc.
Le deuxième recevra une aide financière qui sera différente pour chaque participant.
Concrètement, ils seront interrogés par les travailleurs sociaux pour définir quels sont leurs problèmes financiers, par exemple des dépôts de garantie de loyer, des dettes impayées, s’ils ont besoin d’acheter du matériel de travail, des appareils électroménagers, des meubles ou des vêtements neufs...
Puis, ces derniers effectueront tous les achats et remboursements éventuels pour eux, afin que cette nouvelle rentrée d’argent ne leur fasse pas perdre leurs prestations sociales.
Donner de l’argent aux personnes précaires serait plus efficace que de les prendre en charge dans des structures d’hébergement, selon des “militants anti-pauvreté”, raconte Le Guardian.
Selon eux, les pouvoirs publics pourraient même économiser de l’argent avec cette méthode. Et c’est justement ce que veut vérifier cette étude.
Le Parisien explique que l’année dernière au Canada, des chercheurs ont mené une expérience similaire et ont découvert qu’il était plus efficace de donner 7500 dollars canadiens à 50 personnes sans domicile fixe de Vancouver, plutôt que de financer leur hébergement dans des refuges.
Cela a même permis d’économiser 800 dollars par personne en termes de dépenses publiques.
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