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La Russie veut une rencontre "rapidement" avec Trump pour évoquer "la sécurité en Europe"

Le Kremlin a indiqué jeudi vouloir "assez rapidement" une rencontre entre le président russe Vladimir Poutine et son homologue américain Donald Trump, disant vouloir, au-delà de l'Ukraine, évoquer la sécurité en Europe et les préoccupations de Moscou.
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Messieurs Poutine et Trump se sont parlés au téléphone mercredi, convenant de commencer "immédiatement" des négociations sur la fin de l'offensive russe en Ukraine, lancée en 2022.

Les deux dirigeants se sont également dit prêts à se rencontrer en tête-à-tête, une réunion qui devrait se tenir en Arabie Saoudite, selon M. Trump.

"Il est certainement nécessaire que cette réunion se tienne assez rapidement, les chefs d'Etat ont beaucoup de choses à se dire", a déclaré jeudi aux journalistes le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov.

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De nombreux sujets à l'ordre du jour

Soulignant qu'"il y a de nombreux sujets à l'ordre du jour", M. Peskov a indiqué que Moscou souhaitait, au-delà de l'Ukraine, un "débat approfondi" sur "la sécurité sur le continent européen" dans son ensemble et les "préoccupations liées à la sécurité" de la Russie.

La Russie considère l'élargissement de l'Otan à ses frontières comme une menace existentielle et avait adressé aux Occidentaux en décembre 2021, à quelques semaines du début de l'offensive contre l'Ukraine, une liste de demandes afin d'obtenir des garanties de sécurité.

Ces propositions comprenaient l’interdiction pour l'Ukraine et d'autres pays d'ex-URSS d'adhérer à l'Alliance atlantique, ainsi qu'un retrait des troupes et armements de l'Otan des pays ayant rejoint l'organisation après mai 1997, ce qui inclut les pays baltes et la Pologne, frontaliers de la Russie, ou encore la Roumanie et la Bulgarie, riverains de la mer Noire.

Les principales exigences avaient été rejetées par l'Otan et les Etats-Unis fin janvier, Moscou déclenchant un mois plus tard son assaut contre l'Ukraine.

M. Peskov a souligné jeudi que l'administration de Donald Trump, contrairement à celle de Joe Biden, "est d'avis que tout doit être fait pour arrêter la guerre et faire prévaloir la paix". "Nous sommes ouverts au dialogue", a-t-il ajouté.

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