Dans le pays nordique de 10,6 millions d'habitants, 92 cas de violence mortelle ont été enregistrés en 2024, soit 29 de moins qu'en 2023, selon un rapport du Conseil national suédois pour la prévention du crime (Bra).
"Lorsque l'on fait des comparaisons entre les années, il faut garder à l'esprit que 2023 a été une année où un nombre inhabituellement élevé de femmes et de mineurs ont été victimes de violence mortelle par rapport aux années précédentes", a déclaré Jan Lundbeck, statisticien au Bra, dans un communiqué.
Ces dernières années, la Suède a dû faire face à des fusillades et des attaques à l'engin explosif liées à des règlements de compte entre bandes criminelles.
Les auteurs sont souvent de jeunes adolescents engagés comme tueurs à gages parce qu'ils ont moins de 15 ans, l'âge de la responsabilité pénale en Suède.
Si la violence par arme à feu a diminué, elle reste le moyen le plus utilisé, puisque des armes à feu ont été utilisées dans 45 meurtres, soit huit de moins qu'en 2023, selon le rapport.
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"Prévenir et dissuader"
La police suédoise a également déclaré en janvier que le nombre de fusillades avait diminué en 2024 pour la deuxième année consécutive, avec 296 fusillades, soit une baisse de 20% par rapport à l'année précédente.
La police a attribué cette baisse à une meilleure capacité à "prévenir et dissuader" les actes violents.
Le gouvernement de droite du Premier ministre Ulf Kristersson, soutenu au parlement par les Démocrates de Suède, un parti anti-immigration, est arrivé au pouvoir en 2022 en promettant de sévir contre la criminalité.
Début 2025, le pays a été secoué par la pire fusillade de masse de son histoire : le 4 février, Rickard Andersson, 35 ans, est entré dans le centre de formation pour adultes Campus Risbergska, dans la ville d'Örebro, et a tué 10 personnes avant de retourner l'arme contre lui.
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