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Ali Bongo dénonce “le vol” d’une vingtaine d’oiseaux

Ali Bongo esseulé. L'ex homme fort du Gabon qui vivait entouré d'une multitude d'oiseaux a vu ses derniers se volatiliser en l'espace d'une nuit. Sarcastiquement, peu après, le zoo de Libreville a accueilli de nouveaux résidents.
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Depuis son assignation à résidence lors du coup d'État d’août 2023, Ali Bongo, dont la femme et le fils sont détenus à la prison centrale de Libreville, vit avec des oiseaux. Des perroquets, des flamants roses, des inséparables… En tout, une vingtaine d’oiseaux qui auraient servi pour sa rééducation après son AVC en 2018 et qu’il a gardés.

Mais il y a quelques jours, selon RFI,nl’animalier qui s’en occupait ne les a pas trouvés dans leurs cages. Des inconnus se seraient infiltrés dans la nuit de mardi à mercredi et auraient pris les oiseaux et leur nourriture, relate la radio. La résidence de l'ancien chef de l’État est pourtant gardée par la garde républicaine, des véhicules blindés et équipés de caméras de surveillance. Selon son avocat, si Ali Bongo est préoccupé par la disparition de ses oiseaux, il l'est aussi pour sa sécurité.

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Sur les réseaux sociaux, des Gabonais ont réagi à cette nouvelle. Ironiquement, le parc animalier de Libreville a écrit sur Facebook ce lundi :

“Depuis le 26 novembre, le parc animalier de Libreville, a été ravi d’accueillir de nouveaux pensionnaires. En effet, ce sont près de 20 ‘rescapés’ que le parc vient d’accueillir”, a commenté le responsable du parc, monsieur Lewis Mangongo.

En revanche le zoo n’a pas confirmé s'il s'agissait ou non des oiseaux d’Ali Bongo.

Mais, dans les commentaires, de nombreux internautes font le lien. “Donc les flamands roses qu’Ali Bongo cherche là, c’est ici, hein.” “C’est pas les oiseaux du papa, là ?”

Le parc animalier de Libreville est en réalité un ancien zoo privé de 9 hectares, appartenant à la famille Bongo, et qui a été ouvert au public après le coup d'État de 2023.  

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