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En RDC, 165 femmes auraient été violées et brûlées lors d’une évasion de prison selon ONU

Selon le Haut-Commissariat aux droits de l'homme (HCDH), qui a eu accès à un rapport des autorités congolaises, au moins 165 femmes ont été violées par des détenus masculins au cours de l'évasion de la prison de Muzenze, à Goma.
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Ils ont ensuite mis le feu à la prison. La majorité de leurs victimes sont mortes dans l’incendie,  selon les Nations unies. Seulement une dizaine de femmes auraient survécu aux flammes.

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Le viol comme arme de guerre

Au total, plus de 4 000 détenus se sont échappés alors que les rebelles du M23 se battaient avec les forces congolaises pour le contrôle de la ville d'environ 2 millions d'habitants.

La prise de la majeure partie de Goma, capitale de la province du Nord-Kivu, par le M23 marque une escalade des violences dans une région déjà meurtrie par des décennies de conflits impliquant de multiples groupes armés.

Depuis le début de l'offensive, le HCDH a recensé des exécutions sommaires, deux bombardements de camps de déplacés, des viols collectifs et d'autres violences sexuelles.

Le bureau des droits de l'homme a aussi déclaré vérifier “des informations selon lesquelles 52 femmes ont été violées par des soldats congolais au Sud-Kivu, incluant des allégations de viols collectifs".

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