Sans l'apport des étrangers, la chute est encore plus marquée avec un recul de 898.000 personnes pour atteindre 120,3 millions de Japonais.
Il s'agit de la plus forte baisse jamais enregistrée depuis que le gouvernement a commencé à collecter des données comparables en 1950, selon le ministère des Affaires intérieures.
Le taux de natalité du Japon est parmi les plus bas au monde, une tendance qui entraîne une diminution de la population active, une baisse de la consommation et les difficultés à recruter pour des entreprises.
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Un rapport différent à la parentalité
"La baisse du taux de natalité se poursuit parce que de nombreuses personnes qui souhaitent élever des enfants ne sont pas en mesure de réaliser leurs souhaits", a expliqué le porte-parole du gouvernement japonais, Yoshimasa Hayashi.
De nombreux jeunes Japonais retardent le moment de se marier et d'avoir des enfants pour diverses raisons, allant de la précarité de l'emploi au changement des valeurs sociales qui accordent moins d'importance au mariage.
Si le Japon s'est tourné vers la jeune main d'oeuvre étrangère, il maintient une politique d'immigration stricte, n'autorisant l'entrée de travailleurs étrangers que de manière temporaire.
Le gouvernement tente aussi d'augmenter le salaire des jeunes tout en offrant une aide à l'éducation des enfants, a déclaré M. Hayashi.
"Nous allons promouvoir des mesures globales pour créer une société où tous ceux qui souhaitent avoir des enfants puissent en avoir et les élever en toute sérénité", a-t-il affirmé.
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