"Un Marine américain, âgé d'une vingtaine d'années, est soupçonné de viol à l'encontre d'une Japonaise sur une base militaire américaine en mars, et d'avoir également blessé une autre femme", a déclaré jeudi un responsable de la police locale à l'AFP.
Le second soldat américain, à peu près du même âge, est également soupçonné d'avoir violé une Japonaise sur une autre base en janvier, a-t-il précisé.
Les deux dossiers ont été transmis au parquet et l'ambassadeur des États-Unis au Japon, George Glass, nouvellement en fonction, a assuré que son pays allait "pleinement" coopérer avec les autorités japonaises.
"Nous attachons une grande valeur aux liens de confiance et d'amitié tissés depuis des décennies avec nos hôtes japonais, et je m'engage à faire tout ce qui est en mon pouvoir pour éviter que des actes ne compromettent ces relations", a-t-il déclaré dans un communiqué.
Création d'une patrouille mixte à Okinawa après des agressions sexuelles commises par des soldats américains
Source de méfiance et d'exaspération
Les Etats-Unis comptent environ 54.000 soldats basés au Japon, principalement sur l'île d'Okinawa, dans le sud de l'archipel. Leur comportement est source de méfiance et d'exaspération de la part de la population locale.
Vendredi à Okinawa, des militaires américains se sont joints à des représentants locaux et des habitants pour des patrouilles nocturnes.
Cette opération, la première de ce type depuis 1973, a eu lieu près d'une base aérienne américaine, après plusieurs cas d'agressions sexuelles ayant impliqué des militaires américains.
L'an dernier, 80 personnes liées à l'armée américaine ont été mis en examen à Okinawa pour divers délits, selon la police.
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