Cette année, les ventes privées ont "plutôt bien" fonctionné "par rapport à l'année dernière", constatait jeudi auprès de l'AFP Fabien Lignelet, responsable de la boutique Sandro au centre commercial des Halles, à Paris.
"On peut penser que les soldes d'hiver vont fonctionner" cette année, abondait Laure Brunet-Ruinart de Brimont, déléguée générale de la Confédération des commerçants de France (CDF), qui regroupe 23 fédérations de commerces indépendants.
Soldes d’hiver 2025 : les dates à retenir
Des soldes prometteuses
Le début d'hiver plus "frais" que les années précédentes pourrait inciter les consommateurs à dépenser pour s'équiper de nouveaux pulls et autres vêtements chauds.
Le ralentissement de l'inflation pourrait également stimuler les achats. Dans le secteur de la mode, les prix n'ont progressé que de 1 % en 2024, contre 3 % en 2023 et 6 % en 2022, selon l'Observatoire économique de l'Institut français de la mode (IFM).
"Le pire est derrière nous", déclarait jeudi Yohann Petiot, directeur de l'Alliance du Commerce, qui représente des enseignes de grands magasins.
Mais les soldes d'hiver, qui se sont achevés sur un bilan amer l'année dernière, pourraient pâtir du contexte politique difficile.
L'absence de budget alimente l'incertitude des ménages, or l'habillement est un poste de dépenses qui "n'est pas la priorité des consommateurs quand il y a un environnement économique peu favorable, instable, avec très peu de visibilité", soulignait Gildas Minvielle, directeur de l'Observatoire économique de l'IFM.