Beaucoup de personnes s’étaient moqués d’elle lors des Jeux olympiques, et pourtant, la breakeuse australienne Rachael Gunn vient de devenir numéro 1 mondiale .
Pour rappel, le breakdance a fait son entrée aux Jeux olympiques cette année à Paris. Et lors des épreuves, il y a une séquence qui a fait le tour du monde : Rachael Gunn, breakeuse australienne de 37 ans, avait été moquée pour sa performance où elle imitait un kangourou.
Une pétition contre sa prestation
Beaucoup avaient aussi reproché à celle qu’on appelle Raygun, de son nom de scène, de manquer de style, en portant la tenue officielle de l’Australie lors de son passage. Sa prestation avait fait beaucoup rire en ligne, voire indigné certains spectateurs, à tel point qu’une pétition avait vu le jour, qualifiant son apparence et sa conduite de “contraires à l’éthique” et avait recueilli plus de 50 000 signatures avant que le Comité olympique australien en exige la fermeture.
Rachael Gunn, qui est chargée de cours à l’université de Sydney, avait dénoncé la vague de haine et de harcèlement qu’elle subissait.
Peu de compétitions prises en compte
Mais depuis quelques heures, la breakeuse refait parler d’elle. La Fédération mondiale de danse sportive vient de la désigner numéro 1 mondiale de sa discipline… dans un contexte assez particulier.
Il faut savoir que le classement se base sur les quatre meilleures performances de l’athlète au cours des 12 derniers mois. Comme cette année, il y a avait les Jeux olympiques, très peu d’autres compétitions ont été organisées. Mais parmi le peu de compétitions qui ont eu lieu au cours de cette période, il y a eu le championnat d'Océanie, que Raygun a remporté, ce qui lui a valu 1000 points au classement et lui a permis d’être désignée numéro 1 mondiale.
Ce classement, il est très critiqué, parce qu’il ne prend pas en compte les résultats des JO. Les 3 médaillées olympiques chez les femmes n’ont donc marqué aucun point pour le classement mondial lors des Jeux…
En tout cas, cette place de numéro un mondiale pourrait être de courte durée, puisqu’un nouveau classement sera établi en octobre 2024, mais ça reste une belle revanche pour l’Australienne.