La ville de Paris a été informée mercredi 9 avril qu'un agent du périscolaire, qui dépend de la Direction des affaires scolaires de la mairie (Dasco), "était suspecté de faits à caractère sexuel", a-t-elle indiqué à l'AFP, confirmant une information du Parisien.
"Conformément à la procédure, l'animateur a été immédiatement suspendu et l'inspection générale de la ville de Paris a été saisie pour conduire une enquête administrative", précise la municipalité qui a reçu les parents d'élèves le vendredi.
La Brigade de protection des mineurs de la police judiciaire (BPM) a de son côté démarré "immédiatement" son enquête après le dépôt de plusieurs plaintes par les familles concernées.
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Des auditions en urgence
Le parquet de Paris a confirmé à l'AFP "la saisine de la BPM le 9 avril". Les enquêteurs ont "contacté plusieurs parents d'élèves pour programmer des auditions en urgence", a-t-il précisé.
"Toutes les mesures seront prises pour accueillir dans les meilleures conditions l'ensemble des élèves et des personnels. En particulier, une cellule d'écoute sera déployée. Les familles qui le souhaiteront seront bien sûr reçues et accompagnées", a indiqué de son côté le rectorat de Paris à l'AFP.
Selon le protocole, la décision de suspension implique pour l'agent en question de ne plus se présenter dans l'établissement situé dans le 11e arrondissement (nord-est) de la capitale.
La mairie dit faire preuve d'une "grande vigilance" pour le recrutement des animateurs du périscolaire en vérifiant notamment l'absence de condamnation au casier judiciaire.
Par ailleurs, en 2024, l'ensemble des encadrants de la Dasco (10.000 agents au total) et notamment les "responsables éducatifs ville (REV)" de toutes les écoles parisiennes, ont été formés à la prévention des violences sexistes et sexuelles, a-t-elle ajouté.
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