Une agence météorologique nationale a averti que l'index de chaleur, un outil de mesure qui combine la température de l'air ambiant et l'humidité relative, devrait atteindre des niveaux "dangereux" à Manille et dans deux autres zones du pays.
"Des crampes et de l'épuisement dus à la chaleur sont possibles" à ce niveau, a alerté l'agence, conseillant aux résidents des zones touchées d'éviter l'exposition prolongée au soleil.
La dernière vague de chaleur remonte à avril et mai l'année dernière, ce qui a provoqué la suspension quasi-quotidienne des cours en présentiel et affectant des milliers d'étudiants.
Les températures devraient atteindre 33 degrés Celsius à Manille lundi, loin du record de 38,8 degrés Celsius du 27 avril 2024, mais les autorités de la capitale et six autres districts ont ordonné la fermeture des classes par précaution.
2,8 millions de personnes étudient dans la région de Manille selon les données du département de l'éducation.
Edgar Bonifacio, représentant du département dans le quartier de Malabon à Manille a indiqué que les suspensions affectent plus de 68.000 étudiants dans 42 écoles.
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Une mesure surprenante pour certains
"Nous avons été surpris par l'annonce de l'indice de chaleur", a déclaré M. Bonifacio à l'AFP. "Nous ne sentons pas encore la chaleur à l'extérieur".
"Ce qui nous inquiète principalement est que nous sommes proche de la fin de l'année scolaire (mi-avril)", a indiqué M. Bonifacio.
Dans le quartier de Valenzuela, en périphérie de Manille, Annie Bernardo, également représentante d'une unité locale du département de l'éducation a indiqué à l'AFP que 69 écoles ont reçu l'ordre de passer aux méthodes d'apprentissages "alternatifs", dont les cours en ligne.
Les températures moyennes mondiales ont atteint des niveaux record en 2024 et ont même brièvement dépassé le seuil critique de 1,5 degré Celsius.
Des événements météo extrêmes ont perturbé la scolarité de près de 250 millions d'enfants dans le monde en 2024, soit un enfant sur sept selon une étude de l'Unicef parue en janvier, déplorant un impact "négligé" de la crise climatique.
Les scientifiques ont démontré que le changement climatique causé par l'utilisation de combustibles fossiles dans les activités humaines amplifiait l'intensité des événements météorologiques.
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