Le l11 août dernier, aux États-Unis. Ryan Borgwardt, 44 ans, originaire de Watertown dans le Wisconsin, fait une sortie en kayak à Green Lake.
D’après ABC news, dans la nuit, il envoie un SMS à sa femme pour la prévenir que sa balade prend fin et qu’il s’apprete à rejoindre la rive. Sauf qu’il ne rentrera jamais.
Sa famille prévient les autorités dès le lendemain. Ils retrouvent alors son embarcation qui a chaviré, son gilet de sauvetage à l’eau. Plus loin, ils récupèrent sa canne à pêche et une caisse avec ses effets personnels. Sa voiture et sa remorque sont à proximité.
La piste de la noyade accidentelle est privilégiée. Pendant 54 jours, le lac et ses environs sont sondés quasiment quotidiennement à l’aide de drones et de sonars. Des bénévoles, des plongeurs, des chiens détecteurs de cadavres vont également partir à sa recherche.
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De nombreux éléments suspects
Ryan Borgwardt ne donne pas un seul signe de vie pendant deux mois… Mais ceux qui analysent les données et images de sonar commencent à douter qu’il ait réellement fait du kayak.
Le 7 octobre, les enquêteurs explorent d’autres thèses, creusent dans la vie de Ryan et vont ensuite faire plusieurs découvertes surprenantes.
Plusieurs mois avant de s’évaporer, le fugitif présumé avait transféré des fonds sur un compte en banque étranger, refait faire un passeport, changé son adresse mail et échangé avec une femme en Ouzbékistan. La police découvre également qu’il a souscrit une assurance-vie de 375 000 $ en janvier et acheté des cartes de transport aérien.
Plus suspect : Ryan a changé le disque dur de son ordinateur, nettoyé complètement son historique de recherche le jour de sa disparition… et son ancien passeport a été contrôlé à la frontière canadienne le lendemain.
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Toujours introuvable
La police le soupçonne désormais d’avoir simulé sa propre mort et d’être actuellement en Europe de l’Est.
Les autorités ont fait ces révélations sur l’enquête le 11 novembre et ont demandé à Ryan Borgwardt de “les contacter”.
Cette histoire comporte encore de nombreuses zones d’ombre, explique CNN : le profil de la femme ouzbèke qu’il aurait rejointe en Europe de l’Est est inconnu, tout comme les motivations derrière cette fugue et s’il a bénéficié d’aide ou non.
Pour l’heure, aucune charge n’a été retenue contre l’homme, toujours introuvable. Mais le shérif veut lui demander “le remboursement des dépenses liées aux recherches financées par les contribuables”.
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