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Les cris des joueurs de tennis
Les cris dans le tennis
Les cris des joueurs de tennis sont souvent perçus comme un élément de spectacle, mais leur utilité va bien au-delà de l'aspect sonore. Romain, compositeur électro et animateur du podcast Bru(i)t, explique que ces cris sont en réalité une pratique sacralisée, notamment dans les arts martiaux. Ils sont utilisés pour gérer l'énergie et le souffle au moment de frapper la balle. En effet, le cri permet de libérer l'air de la gorge, ce qui aide à contracter les muscles abdominaux et à relâcher la tension après l'impact. Romain souligne que "cette gestion du soufflé, inspirée avant la frappe, aide à contracter les muscles des abdominaux jusqu'au laruns".
Le chant des cigales
Les bénéfices psychologiques des cris sont également notables. Ils aident les joueurs à se concentrer et à se reconnecter avec une forme d'animalité primitive, ce qui peut augmenter la puissance de leur frappe de 5 à 9 %. Cependant, ces cris peuvent aussi trahir un état de fatigue, comme l'explique Romain. La physiologie des cordes vocales joue un rôle crucial dans la tonalité des cris, qui varient entre les hommes et les femmes. Les cordes vocales, qui mesurent environ 23 mm chez l'homme et 19 mm chez la femme, produisent des sons à des fréquences différentes, influençant ainsi la perception des cris sur le court.
Impact sur le jeu
L'impact des cris sur le jeu est un sujet de débat parmi les joueurs. Des figures emblématiques comme Ivan Lendl se sont plaints que ces cris perturbent leur temps de réaction, comme il l'a fait en 1988 à l'US Open. Des matchs mémorables, tels que la finale de l'Open d'Australie en 2012 entre Azarenka et Sharapova, sont gravés dans les mémoires non seulement pour leur intensité, mais aussi pour le niveau sonore élevé atteint, dépassant les 100 dB, comparable à celui d'un marteau-piqueur. L'histoire des cris dans le tennis remonte à plusieurs décennies.
L'ouverture d'une canette
Vicky Palmer, surnommée la première tenniswoman à hurler sur le court, a ouvert la voie à cette pratique dans les années cinquante. Vénus Williams a également mentionné qu'elle avait commencé à crier par mimétisme, reproduisant le style de son idole. Cependant, le phénomène des cris n'est pas exempt de controverses. Boris Becker a exprimé son malaise face à certains matchs féminins, les qualifiant de "trop sexy" à regarder, ce qui soulève des questions sur le sexisme dans le sport. Les cris des hommes, comme ceux de Rafael Nadal ou Jimmy Connors, ne sont pas soumis à la même stigmatisation, ce qui met en lumière une inégalité dans la perception des performances masculines et féminines sur le court.
Cet article a été adapté par intelligence artificielle à partir d'une vidéo réalisée par nos journalistes, tout en veillant à respecter fidèlement le contenu original. Si toutefois vous souhaitiez partager vos remarques, vous pouvez nous contacter à l'adresse suivante: [email protected].